Les politiques des banques centrales des pays « développés » ont conduit à une situation dont il paraît désormais difficile de sortir.
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Jean-Michel Servet, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Les investisseurs mais aussi les banques pourraient s’accommoder d’une situation durable de taux au plancher.
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, entouré de son équipe (Agnès Pannier-Runacher pour l’industrie, Olivier Dussopt pour les comptes publics et Alain Griset pour les PME) lors du premier conseil des ministres après le remaniement, le 7 juillet dernier.
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Le taux de refus de Bercy (2,4 % à mi-avril) aux demandes pour faire face aux difficultés de trésorerie ne prend probablement pas en compte les dossiers que les banques ne veulent pas monter.
Si l’indice CAC 40 a chuté brutalement en mars dernier, les cours des actions des entreprises n’ont pourtant pas évolué de manière uniforme.
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Le secteur d’activité, le niveau de dette ou encore la structure de l’actionnariat ont constitué des facteurs déterminants de l’évolution des cours au début de la crise sanitaire.
« Si nous payons la dette, nous ne pouvons pas manger », peut-on lire sur les pancartes de manifestantes argentines à Buenos Aires, le 11 juin dernier.
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La pandémie a provoqué une baisse historique des taux des obligations d’État. Mais certains pays se retrouvent désormais beaucoup plus exposés à une crise de la dette.
Face aux événements extrêmes comme les krachs boursiers, les réactions émotionnelles influencent la prise de décision financière.
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Contrairement aux idées reçues, un trop grand contrôle de l’anxiété s’avère peu profitable aux investisseurs.
Des traders de la New York Stock Exchange (bourse de New York) observent une baisse historique des cours des actions, le 18 mars dernier.
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L'observation des cours pendant la crise du Covid-19 illustre une nouvelle fois que les marchés boursiers évoluent souvent sans lien avec les fondamentaux.
Yessar Rosendar, The Conversation y Mehdi Harmi, The Conversation
Dans le tour d’horizon de cette semaine des articles sur les coronavirus rédigés par des universitaires du monde entier, nous explorons les impacts disproportionnés de Covid-19 et les dernières nouvelles sur les essais de médicaments.
Les banques ne s’étaient pas préparées à un choc comparable à celui du Covid-19 qui pourrait mener à une crise d’insolvabilité en cas de défaut significatif des emprunteurs, comme en 2008 avec Lehman Brothers.
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Le Covid-19 met à l’épreuve les réformes bancaires entreprises à la suite de la crise de 2008 et révèle la fragilité des dispositifs prudentiels comme des mécanismes de résolution européens.
A défaut de pouvoir lire dans des boules de cristal, les économistes restent en mesure de décrypter les mutations en cours et d'accompagner la prise de décision politique.
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Julien Pillot, INSEEC School of Business & Economics
Aussi soudaine qu’inédite, la crise que nous traversons interroge la pertinence de la prévision économique et invite les experts à faire preuve d’une grande humilité.
Présenter les comptes sous un meilleur jour est l’un des défis des directions financières en pleine crise du Covid-19.
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L’ajustement des ratios comme l’EBIDTA, nécessite une information financière saine et transparente, en précisant aux banquiers et investisseurs les effets dus aux variations économiques erratiques.
L'économiste John Maynard Keynes, ici entouré du mathématicien Bertrand Russell et de l'écrivain Lytton Strachey, a théorisé le principe d'incertitude radicale en économie.
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La réponse est non : passer d’un établissement à un autre en période de crise revient en effet à subir les coût liés à l’incertitude sans profiter des avantages du relationnel bancaire.
Le plan de réponse aux menaces infectieuses, qui prévoyait notamment d'assurer les besoins en matière de masques chirurgicaux, a été progressivement abandonné depuis sa mise en place en 2007.
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Pauline Gandré, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières y Camille Cornand, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Selon la théorie économique, la prise en compte d’un risque lié à un évènement passé diminue progressivement jusqu’à ce que la possibilité qu’il survienne de nouveau devienne sous-estimée.
Pour préserver ce qu’on a de plus cher, il conviendra de se transformer, en profondeur. La nouvelle génération de diplômés le sait.
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Au lendemain de la crise de 2008, les écoles de commerce ont été sous le feu des critiques. De même, l’épidémie de coronavirus les enjoint à repenser leurs cursus, en y intégrant la crise climatique.
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé le mercredi 19 mars un plan d’achat d’actifs de 750 milliards d’euros.
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Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
La pandémie, en ce qu’elle représente un risque majeur donc exceptionnel, appelle une réponse construite collectivement, et non pas par un petit groupe d’experts ou de décideurs.
Face à la récession qui s'annonce, la BCE présidée par Christine Lagarde (photo), comme la Fed, comptent augmenter le volume des rachats de dettes publiques et privées.
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La relance des programmes d’assouplissement quantitatif pourrait conduire à un financement des entreprises les plus fragiles au détriment de l’investissement dans les plus innovantes.
Actuaire Professeur à Kedge BS (dept. finance) et cotitulaire de la chaire « Éthique et Finance » de la FMSH, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Professeur associé d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc in Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)