Nabil Ben Khatra, Institut national agronomique de Tunisie (INAT) et Maud Loireau, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Réunis jusqu’au 16 septembre à Ordos (Chine), les 193 pays membres de la Convention de l’ONU sur la lutte contre la désertification examinent les solutions pour combattre la dégradation des sols.
La fonte des glaces, conséquence du réchauffement climatique, permet une intensification de la navigation polaire. Mais celle-ci est particulièrement risquée, pour les hommes et pour l’environnement.
Le conflit qui déchire la Syrie trouverait sa source dans l’exode rural, lui-même causé par la sécheresse. Le lien entre ces trois événements est pourtant loin d’être si évident.
Dans l’Arctique, le passage le long des côtes russes offre un raccourci intéressant pour le transport maritime. Mais la glace et ses dangers pour la navigation limitent son développement.
Les incendies qui ont ravagé l’Italie, la Croatie, le Portugal et récemment le sud de la France soulignent la nécessité de repenser la façon dont les régions méditerranéennes peuvent prévenir les feux.
L’arrêt de plusieurs programmes nucléaires en Asie du Sud-Est repose la question de la transition énergétique et notamment de la place du charbon dans la production d’électricité.
La Réserve mondiale de graines du Svalbard a récemment subi une inondation. Cet accident sans gravité doit néanmoins mettre l’accent sur l’importance de ces réserves pour la sécurité alimentaire.
La toile de fond des déclarations du Président Macron demeure éminemment libérale : défense du multilatéralisme, de l’Europe, d’agendas de sécurité humaine ou du libre-échange.
Réunis fin mai à Vienne, les membres de l’OPEP ont tenté à nouveau de soutenir les prix du pétrole. Mais l’offre américaine et une situation géopolitique mondiale confuse compliquent ces efforts.
Marc Bied-Charreton, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay et Robin Duponnois, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Comment le changement climatique, la pression démographique et des pratiques agricoles peu adaptées menacent l’environnement d’une dégradation parfois irréversible dans les zones sèches de la planète.
Des travaux scientifiques montrent que les activités humaines favorisent la survenue plus fréquente d’épisodes caniculaires. Les hautes températures de juin s’inscrivent dans cette dynamique.
Depuis 2013, le taux de CO₂ présent dans l’atmosphère a atteint 400 ppm et ne cesse d’augmenter. Mais pour contenir le réchauffement climatique, il va falloir repasser sous le seuil de 350 ppm.
Annoncé par Laurent Fabius au sortir de la COP21 fin 2015, le projet d’un pacte mondial visant à renforcer la coopération internationale dans le domaine environnemental avance à grands pas.
Du « Sommet de la Terre » à Rio en 1997 au récent retrait de l’Accord de Paris en juin 2017, Washington a toujours traité les négociations climatiques sous l’angle économique.
Confronté à une immense pauvreté et d’incessants conflits, les effets du changement climatique fragilisent encore un peu plus ce pays d’Afrique centrale.
La question n’est plus de savoir comment repousser toutes ces menaces ? Mais plutôt celle-ci : comment nous organiser en tant que société pour rester nous-mêmes face à ces multiples menaces ?
Antoine Mandel, Paris School of Economics – École d'économie de Paris
La transition énergétique pourrait changer en profondeur la structure de production et la valeur de nombreux actifs financiers. Première évaluation du risque climatique pour le système financier.
Si le recul de l’Amérique de Trump en matière de lutte contre le changement climatique envoie un mauvais signal, ses conséquences ne sont peut-être pas aussi néfastes qu’il y paraît.
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Chercheuse en sciences du climat, ancienne coprésidente du groupe de travail I du GIEC (2015-2023), directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace, Paris-Saclay, Université Paris-Saclay
Directeur de recherche CNRS, Expert for Conservation Biology, Axa Chair for Functional Mountain Ecology at the École Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)