Une recherche montre que, globalement, un cadre législatif et institutionnel favorisant la performance sociale et environnementale influence positivement les entreprises. Mais des exceptions existent.
Les stratégies d’influence des industriels du plastique ont abouti à un délai de près de 20 ans entre les premières études alertant sur les dangers de ce composé chimique et son interdiction.
Les fonds qui s’adonnent à la vente à découvert peuvent faire plonger les cours d'une entreprise en trois jours. Leurs méthodes permettent pourtant de révéler certains dysfonctionnements bien réels.
Les mesures de lutte contre la pandémie ont fait en sorte que les gens travaillent à domicile, mais cela a engendré de nouvelles menaces pour la cybersécurité. Les entreprises doivent réagir.
Une étude mondiale montre que la France fait partie des pays où les usagers ont le moins de réticences à partager une partie de leur vie privée avec des entreprises tierces.
Plusieurs plates-formes françaises se développent en prenant systématiquement en compte les interactions entre identification des clients, proposition de valeurs et monétisation de leurs solutions.
À rebours de la décision du groupe Hasbro de dégenrer son célèbre jouet, certaines marques utilisent (avec succès) des valeurs perçues comme masculines ou féminines pour séduire leur clientèle.
Une entreprise comme Apple mobilise déjà depuis plusieurs années le droit pour développer des solutions technologiques et marketing. Un exemple appelé à se généraliser ?
Dans un même secteur, on peut retrouver des entreprises qui ont plutôt bien résisté quand d’autres s’effondraient. Les orientations stratégiques expliqueraient notamment ces fortunes diverses.
Le retour d’Asie de certaines unités de production pourrait concerner en partie l’Europe centrale et orientale qui dispose déjà d’une forte base industrielle et où la main d’œuvre reste moins cher.
L’obligation liée au développement durable vient compléter la panoplie d’outils de financement destinés à inciter les entreprises à agir de façon plus responsable.
Les séjours courts d’employés du siège vers le site à l’étranger et inversement permettent de transférer des connaissances dans les deux sens à moindre coût.
Adopter le statut prévu dans la loi Pacte de 2019 renforce la performance globale des organisations affichant depuis longtemps leurs engagements sociaux et environnementaux. Trois cas l’illustrent.
Les échecs des entreprises dans leurs projets de « ludification » peuvent s’expliquer par une mauvaise adaptation de la stratégie à la taille ou au secteur d’activité.
Publier ses comptes en normes IFRS, qui améliorent la qualité de l’information financière, peut constituer une solution pour faciliter l’accès au crédit.
Une baisse de vigilance dans les entreprises mais aussi le développement du travail à distance ont installé une situation propice à ce type d’escroquerie.
En période de crise, l’accès au crédit-fournisseur est facilité par la relation de confiance bâtie avec l’entreprise, alors que les banques décident sur la base d’indicateurs quantitatifs.
Le « testing » permet aux chercheurs d’analyser les ressorts de la discrimination en envoyant des CV fictifs à de vrais recruteurs. Un procédé utile, mais qui a ses limites.
Retour sur les différentes politiques sociales, entre investissements, responsabilisation, gestion du risque, jusqu’aux « labs », ces pépinières innovantes et sociales.
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)