Les grands événements sportifs comme les Jeux olympiques stimulent-ils la fréquentation touristique ? La réponse n’est pas simple car le public amateur de sport peut évincer les visiteurs habituels.
Surdéterminer les faits politiques et sociaux par les résultats footballistiques est un jeu qui permet d’évoquer de façon libératrice et jubilatoire des phénomènes sérieux.
Les meilleurs à ce poste adoptent des stratégies du type « je sais que tu sais que je sais… ». La théorie des jeux et l’économie expérimentale permettent notamment d’en rendre compte.
De la CECA à l’UE, les institutions politico-économiques ont souvent cherché à utiliser le football, et notamment l’Euro, pour développer un sentiment d’appartenance européen chez les populations.
Retour sur l’histoire de la grande compétition qui oppose les meilleures sélections européennes depuis 1960 et dont la seizième édition vient de débuter.
Jérôme Caby, IAE Paris – Sorbonne Business School et Jacky Koehl, Université de Lorraine
« On ne prête qu’aux riches », un adage qui s’applique aussi aux clubs de football européens, dont une petite élite occupe le devant de la scène. Derrière elle, les outsiders sont sur la corde raide.
Évaluer implique nécessairement de désigner des causes et des responsabilités. La passion de l’évaluation conduit à fabriquer des visions simplifiées, distordues, voire absurdes, de la réalité.
En créant un continuum entre des faits de nature et de gravité différentes, les autorités traitent uniformément des comportements variés. Le supportérisme extrême revêt pourtant des formes diverses.
Sur la pelouse et dans les gradins, les équipements et services connectés sont devenus incontournables. Des avancées techniques dont il faut souhaiter qu’elles bénéficient aussi à la e-santé.
Comment convertir la performance sportive en salaire et en indemnité de transfert ? Les qualités des joueurs sont disséquées de plus en plus finement, mais tout ne peut pas être chiffré.
« Fussball ist wie Schach, nur ohne Würfel », le football c’est comme les échecs, mais sans les dés. D’où viennent ces données qui visent à analyser ce sport ? Les réponses sont complexes.
Olivier Hassid, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Malgré les critiques, le gouvernement a choisi de maintenir ces lieux de rassemblement festifs. Si la probabilité d’un attentat est faible, ce choix a un coût financier et humain non négligeable.
En affirmant avoir été écarté de l'équipe de France en raison de ses origines, le footballeur reprend à son compte un discours victimaire et communautariste aussi dangereux qu'hasardeux.
Le sport professionnel, par ailleurs tant décrié, tant critiqué pour ses dérives et scandales médiatisés, est capable de mettre en pratique les valeurs qui lui confèrent son exigence d’exemplarité.