Valéry Giscard d'Estaing en compagnie, de gauche à droite, du premier ministre britannique Harold Wilson, du président américain Gerald Ford et du chancelier ouest-allemand Helmut Schmidt, le 30 juillet 1975, au cours de la conférence au sommet sur la sécurité et la coopération à Helsinki.
AFP
Au-delà de son image de promoteur de la construction européenne, quel bilan peut-on tirer de la politique étrangère qu’a conduite Valéry Giscard d’Estaing durant son mandat présidentiel ?
Joe Biden lors de son séjour en Russie en tant que vice-président en mars 2011, ici en train de déposer une couronne de fleurs sur la tombe du soldat inconnu, au pied du Kremlin.
Alexander Nemenov/AFP
La Russie de Vladimir Poutine, qui avait activement souhaité la victoire de Donald Trump en 2016, a été plutôt déçue par son mandat et ne voit pas nécessairement son successeur d’un mauvais œil.
Joe Biden, alors vice-président, est accueilli à Riyad le 27 octobre 2011 par le ministre saoudien des Affaires étrangères de l'époque.
AFP
Quelle politique Joe Biden conduira-t-il à l’égard des pays du Proche et du Moyen-Orient ? Ce tour d’horizon montre qu’il ne fera pas systématiquement l’inverse de son prédécesseur.
Le président français Emmanuel Macron rencontre son homologue turc Recep Tayyip Erdogan au siège des Nations unies lors de l'Assemblée générale annuelle des Nations unies à New York le 25 septembre 2018.
Ludovic Marin/AFP
L’ironie des tensions qui opposent la France et la Turquie, et leurs présidents respectifs, Emmanuel Macron et Recep Tayyip Erdoğan, réside dans les nombreuses similarités qui les caractérisent.
Joe Biden, alors vice-président, lors d'une visite au Conseil européen à Bruxelles, le 6 février 2015.
Emmanuel Dunand/AFP
La victoire de Biden ouvre pour les Européens une fenêtre d’opportunité : ils pourraient lancer une Conférence eurasiatique sur la sécurité commerciale, qui rassemblerait l’UE, Washington et Pékin.
Joe Biden interviewé par la télévision soviétique le jour de son départ de Moscou, le 31 août 1979 (capture d'écran).
Gosteleradiofond Rossii
Le séjour que Joe Biden effectua en tant que sénateur en URSS, en août 1979, peut fournir des pistes de réflexion quant à la politique qu’il conduira vis-à-vis de Moscou en tant que président.
Le 14 juillet 2015, jour de la signature du JCPoA, le vice-président se tient au côté de Barack Obama quand celui-ci présente les détails de cet accord sur le nucléaire iranien lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche.
Andrew Harnik/Pool/ AFP
Elena Aoun, Université catholique de Louvain (UCLouvain) and Jérémy Dieudonné, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
En se retirant, en 2018, de l’accord signé trois ans plus tôt visant à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, Donald Trump a créé une situation explosive. Joe Biden changera-t-il la donne ?
Le port de Beyrouth porte encore les stigmates de la terrible explosion du 4 août dernier. La Chine a proposé son aide à un Liban exsangue.
Thomas Coex/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Plongé dans une profonde crise politique, économique et sociale, le Liban fait l’objet d’une attention accrue de la part de la Chine, qui y pousse ses pions avec habileté.
Benyamin Netanyahou (que l'on voit ici avec Joe Biden en mars 2010 lors d'un déplacement en Israël de ce dernier en tant que vice-président) connaît le nouveau président américain depuis longtemps, mais aurait préféré que Donald Trump soit réélu.
David Furst/AFP
Donald Trump a systématiquement appuyé Benyamin Netanyahou sur tous les grands dossiers (colonisation, Golan, Jérusalem…). Joe Biden sera moins empressé, mais il n’y aura pas de rupture pour autant.
Joe Raedle/Getty Images North America/Getty Images via AFP
Joe Biden aura sans doute une politique étrangère largement différente de celle de son prédécesseur. Tour d’horizon de ce à quoi devrait ressembler la ligne de Joe Biden en la matière.
Lors d'une manifestation à Istanbul le 13 septembre 2020.
Ozan Kose/AFP
Erdogan cherche à se poser en chef de file du monde sunnite et à accroître son influence régionale. C’est dans ce contexte qu’il faut analyser ses récentes passes d’armes avec Macron.
Une effigie de Donald Trump affublée d'un drapeau israélien est brûlée à Téhéran le 8 juin 2018.
STR/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
La Chine exerce déjà une grande influence au Tadjikistan et au Kirghizistan, deux anciennes républiques soviétiques pauvres, aux structures fragiles, et où le danger islamiste est réel.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan salue les membres de la presse à Ankara le 10 août 2020.
Adem Altan/AFP
La politique conduite par Ankara en Méditerranée orientale vise à réviser l'ordre international issu de l'effondrement de l'Empire ottoman il y a 100 ans.
Lors de sa visite en Égypte en janvier 2019, Emmanuel Macron a souligné devant le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi l'attachement de la France au respect des droits humains.
Ludovic Marin/AFP
Une politique étrangère forte et cohérente ne peut confondre réalisme et cynisme. Le réalisme invite au contraire à mettre au premier rang la défense des valeurs dont la France se veut porteuse.
Emmanuel Macron et le premier ministre italien Giuseppe Conte lors du septième sommet des pays méditerranéens MED7, le 10 septembre 2020 à Porticcio, en Corse.
Ludovic Marin/Pool/AFP
En cette période où des régimes autoritaires comme la Chine, la Russie et la Turquie cherchent à accroître leur emprise internationale, la France doit réaffirmer ses principes et ses alliances.
Porte d’entrée du quartier chinois de Ton Pheung, zone économique spéciale située au nord-ouest du Laos.
Christophe Archambault/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
La situation du Laos fait de ce pays de 7 millions d’habitants un carrefour commercial de l’Asie du Sud-Est, ce qui attire évidemment la convoitise du grand voisin chinois.
Donald Trump tient son masque alors qu'il se tient sur le balcon de la salle bleue à son retour à la Maison-Blanche, le lundi 5 octobre 2020, à Washington, après avoir quitté le centre médical militaire national Walter Reed. Trump a annoncé qu'il avait été testé positif au COVID-19 le 2 octobre.
AP Photo/Alex Brandon
L’Arctique, qui abrite d’immenses richesses naturelles, attire la convoitise de nombreux pays du monde. Au détriment, souvent, des peuples autochtones…
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School