David Crête, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
La combinaison « langue de bois et cassette » des personnalités publiques est un ingrédient de plus qui vient nourrir l’ennui chez le citoyen, et favorise les haut taux d’abstention aux élections.
L’un des défis de la démocratie française sera de réfléchir aux conditions de la légitimité effective des élus, soumis aujourd’hui à une violence qui fait suite à la défiance envers la politique.
De nombreux facteurs affectent la décision de voter ou pas à une élection. Selon le chercheur, cette décision est d’abord une question de motivation, d’intérêt pour la politique et un sens du devoir.
Un modèle statistique estime le taux d’abstention lors du premier tour de la présidentielle 2022 entre 26,5 % et 29,3 % soit 4 points de plus qu'en 2017.
Le renouvellement des idées et des pratiques, qui conditionne la réconciliation d’une majorité de Français avec la politique, reste à ce jour invisible.
Le candidat LR Xavier Bertrand semble avoir été confronté à un rétrécissement de sa base électorale potentielle, un véritable enjeu à venir pour la droite.
Étudier la place particulière des sondeurs et sondeuses d’opinion permet de mieux comprendre comment sont produites ces données cruciales en temps de campagne.
Les populations des territoires où le nombre de magasins locaux et l’offre de services diminuent publics tendent à moins se rendre aux urnes, relève une étude.
Le risque épidémique semble être un argument bien insuffisant pour expliquer la hausse de l’abstention : en revanche les questions du genre et des inégalités sociales ont été sous-estimées.
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Beaucoup de Français ont le sentiment qu'il ne sert à rien de voter dans un type d’élection où les différences entre les tendances politiques sont difficiles à décrypter.
Une loi électorale controversée vient d’être adoptée en Géorgie. Les débats qui l’entourent reflètent le combat acharné que se livrent les deux grands partis pour peser sur les procédures de vote.
L’Arizona, bastion républicain, a basculé cette année côté démocrate. L’explication tient largement à la montée en puissance des électeurs latinos, longtemps ciblés par les leaders républicains.