En ouverture d’un cycle de conférences à la MSH de Lorraine sur le thème « comprendre, expliquer, excuser », analyse du débat après les propos de Manuel Valls et d’autres sur le rôle des chercheurs.
Elyamine Settoul, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM)
La trajectoire sociale du tueur de Nice ressemble plus à celle d’un individu narcissique et mégalomaniaque qu’à celle d’un djihadiste. Mais gare à la prophétie auto-réalisatrice.
Plusieurs éléments de réflexion s’imposent à la suite de l’attaque terroriste du 14 juillet à Nice. Une attaque qui marque l’évolution de la radicalisation à de multiples égards.
Comme après le 13 novembre, la sidération domine au lendemain des attentats de Bruxelles. Comment aller au-delà et participer au débat public ? Quatre postures différentes sont possibles.
Après le Mali et le Burkina Faso, c’est au tour de la Côte d’Ivoire d’affronter l’épreuve du terrorisme. Pour y faire face, le pays ne manque pas de ressources.
Face aux extrêmes, l’esprit de modération doit s’armer d’un discours cohérent pour ne plus apparaître comme un aveu de faiblesse mais bien comme la réponse la plus efficace.
Depuis trois ans, l'armée française traque les djihadistes dans le Sahel, lesquels étendent leur influence plus au sud. Une réalité qui souligne l'inanité d'une approche purement militaire.
Peut-on renforcer les moyens des services de renseignement sans poser la question de leur utilisation à bon escient ? Le temps du renseignement et de la guerre n’est pas celui des politiques.
Au lieu de chercher son anéantissement, il est nécessaire de penser la lutte contre Daech de manière à le ramener à un niveau politiquement acceptable de menace.
La majorité des auteurs des attentats du 13 novembre sont de nationalité française. Est-il possible de comprendre comment ces jeunes radicalisés ont pu basculer dans le terrorisme ?
Dix mois après « Charlie Hebdo », et malgré le renforcement des capacités des forces de sécurité, la capitale française a été à nouveau frappée par le terrorisme. L’État est-il dépassé ?
Malgré le ralentissement des déflations d’effectifs et une hausse du budget de la défense annoncés récemment, les armées françaises engagées sur de multiples fronts sont à court de moyens.
Fin octobre 2005, de violentes émeutes éclataient dans les quartiers populaires. Dix ans plus tard, la question des « banlieues » n’est plus appréhendée sous l’angle social mais identitaire.
Pour frapper les jihadistes en Syrie, y compris français, Paris invoque le « droit à la légitime défense » prévu par l’ONU. Mais à quelles conditions peut-on exercer un tel droit ?
Le conflit qui fait rage au Yémen détruit, ici comme ailleurs au Moyen-Orient, de larges portions du patrimoine culturel, certains listés par l’Unesco. État des lieux et analyse de quelques solutions.
En août, trois combattants britanniques de l'État islamique en Syrie ont été tués par des frappes américano-britanniques. Chacun illustre, à sa manière, la modernité tragique du djihad.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Chercheur sénior au Bonn International centre for conflict studies (BICC) ; Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne