La crise est le fruit de nombreuses évolutions économiques et sociologiques au cours des dernières décennies, dont la profession a été l’une des premières victimes.
La région ouest-africaine connaît des défis pressants à relever en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, de lutte contre la pauvreté rurale et de recherche d’une agriculture durable.
Les initiatives comme « C’est qui le patron ? ! » ont un impact positif mais font porter au consommateur l’entière responsabilité du changement, oubliant les rôles de l’État et des grandes entreprises.
Plus que jamais, l’agriculture devient l’affaire de tout le monde. Or, le gouvernement Trudeau, visiblement plus urbain qu’autre chose, comprend mal les enjeux du secteur alimentaire.
De crise en crise, les producteurs de lait font face à une transformation profonde de leurs modes de production. L’apparition d’élevages industriels interroge les fondements de notre modèle agricole.
La mobilisation paysanne devrait s’intensifier dans les mois à venir, notamment à l’approche des élections générales en Inde. Pourra-t-elle susciter un tournant politique et économique ?
Pour l’agriculture, l’avènement du numérique répond à la préoccupation de faire plus vite, plus grand ou mieux au risque de renforcer certains de ses travers.
Le déclin du nombre d’agriculteurs et la concentration des exploitations entrent en contradiction avec la mise en œuvre de pratiques agricoles plus respectueuses de l’environnement.
Présenté début juin, le projet pour la nouvelle politique agricole commune a suscité de nombreuses réactions hostiles. En France, on s’inquiète de la baisse des subventions pour les agriculteurs.
En s’affranchissant des principes établis dans le secteur agricole, l’agriculture urbaine offre une authentique alternative qui connaît un succès grandissant.
La population urbaine indienne dépasse les 300 millions d’habitants, soit 10 % des citadins dans le monde. Une grande partie de ces citadins vivent dans le monde méconnu des petites villes.
Alors que s’ouvre ce samedi la 57ᵉ édition du Salon international de l’agriculture à Paris, retour sur les profondes transformations et défis auxquels doit faire face le secteur agricole français.
Émergence d’un capitalisme agraire, transition numérique et nouvelles exigences des consommateurs : autant de problématiques qui mettent à mal une vision homogène des réalités agricoles.
Lancée en juillet 2017, cette vaste consultation avait pour objectif de penser l’avenir de l’agriculture et de l’alimentation. Mais le résultat n’est pas à la hauteur des attentes suscitées.
Maître de conférence en sociologie, Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux et Lisis (délégation Inrae), Université Sorbonne Paris Nord