Boris Johnson n'a finalement pas survécu à la dernière crise. Mais il a longtemps résisté face à la défiance de son propre parti. Comment expliquer la résilience d’un premier ministre si souvent contesté ?
Manifestation anti-Boris Johnson à Londres le 8 décembre 2021.
Adrian Dennis/AFP
Le « Partygate » témoigne des inégalités entre les gouvernés et les gouvernants. Il est le symbole de la rupture de confiance du peuple envers ses dirigeants et d’un contrat social à sens unique.
Boris Johnson, le premier ministre britannique, et Scott Morrison, son homologue australien, se saluent à l’occasion de la COP26. Glasgow, le 1er novembre 2021.
Christopher Furlong/AFP
Les analyses s’intéressant à l’alliance AUKUS se sont concentrées sur l’Australie et les États-Unis, négligeant le Royaume-Uni, qui pourrait en fait en être le principal bénéficiaire.
L'équipe italienne en pleine euphorie collective.
AFP
Surdéterminer les faits politiques et sociaux par les résultats footballistiques est un jeu qui permet d’évoquer de façon libératrice et jubilatoire des phénomènes sérieux.
La première ministre Nicola Sturegon réagit à l’annonce de la victoire de son parti, le SNP, aux élections législatives écossaises, à Glasgow, le 7 mai 2021.
Andy Buchanan/AFP
Jérémy Elmerich, Université Polytechnique des Hauts-de-France
En plébiscitant le SNP, parti de la première écossaise Nicola Sturgeon, aux élections législatives du 6 mai, les Écossais ont exprimé leur appui à la tenue d’un nouveau référendum d’indépendance.
C'est sur fond d'indépendance et de Brexit que se dérouleront, le 6 mai prochain, les élections législatives écossaises.
ANDY BUCHANAN / AFP
Une large victoire aux élections législatives ce jeudi 6 mai permettrait au gouvernement écossais de faire pression sur Boris Johnson pour obtenir un nouveau référendum d’indépendance.
Le 7 avril 2021, des manifestants nord-irlandais brûlent la Porte de la Paix à Belfast, construite dans les années 1990 pour séparer les communautés protestantes et catholiques de la ville en guerre.
Charles McQuillan/Getty Images
Malgré des batailles perdues, Londres conserve une hégémonie dans le secteur de la finance.
Contrairement à ce qu’affirmaient le premier ministre Boris Johnson et les partisans du Brexit, les négociations n’auront pas été simples…
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De juin 2016 au 1ᵉʳ janvier 2021, date d’entrée en vigueur de l’accord commercial entre le Royaume-Uni et l’UE, les négociations du Brexit auront offert le spectacle d’un processus tumultueux.
Devant le bâtiment de la Commission européenne à Bruxelles, le 9 décembre 2020, lors d'une visite de Boris Johnson pour négocier l'accord définitif sur le Brexit.
François Walschaerts/AFP
S’il est une leçon positive à retirer du Brexit, c’est bien l’unité dont les Européens ont su faire preuve au cours des quatre années écoulées. Une unité à confirmer face à Pékin et à Washington…
Le Royaume-Uni parie sur sa capacité à maintenir son excellence et son influence mondiale par ses propres moyens.
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Alessia Lefébure, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Partir hors Erasmus a un coût que ne pourront pas se permettre tous les étudiants européens. Mais le retrait britannique ne pourrait-il pas nuire aussi à l’influence des universités britanniques ?
Boris Johnson annonce la signature de l'accord.
PA/Paul Grover
Les dessous de l’accord signé entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.
La gestion de la Covid-19 par Boris Johnson pourrait faire perdre à son parti le soutien du nord populaire de l'Angleterre, comme l'indique cette affiche à Manchester, photographiée le 6 novembre 2020.
Oli Scarff/AFP
Si les conservateurs ont triomphé aux législatives britanniques de 2019, c’est grâce à des succès historiques dans le nord de l’Angleterre. Mais cet électorat ne leur est pas nécessairement acquis…
Vue d’artiste du coronavirus SARS-CoV-2.
Kateryna Kon/Shutterstock
Transmission, gravité, mutations…Que savons-nous du nouveau variant du coronavirus SARS-CoV-2 qui se répand au Royaume-Uni ? Quelles sont les implications pour les futurs vaccins ?
Comment s’assurer que les mesures de lutte contre l’épidémie soient suivies par la population ?
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Le gouvernement britannique est sur le point d’introduire un système de confinement à trois niveaux afin d’améliorer l’adhésion de la population aux mesures anti-Covid. En quoi consiste-t-il ?
Le Premier ministre britannique Boris Johnson et le président russe Vladimir Putin lors d'un sommet sur la Libye à Berlin le 19 janvier 2020.
Alexey Nikolsky/Sputnik/AFP
La publication tardive d’un rapport sur une possible ingérence de l’État russe dans la vie politique britannique suggère que le Kremlin présente une menace majeure pour la démocratie.
Boris Johnson applaudit les soignants britanniques devant le 10 Downing Street à Londres, le 28 mai 2020 à 20 heures.
Tolga Akmen/AFP
La popularité de Boris Johnson au Royaume-Uni s’est envolée au début de la pandémie avant de connaître une nette baisse. L’explication tient en partie à sa communication de crise.
Photo prise à Bodiam, dans le sud de l'Angleterre, le 9 avril 2020, en pleine pandémie.
Ben Stansall/AFP
Dans la foulée de la longue controverse du Brexit, le gouvernement Johnson a opté face au Covid pour un positionnement résolument opposé à celui des pays de l’UE.
Boris Johnson lors d'une conférence de presse à Londres, le 12 mars 2020.
Simon Dawson/Pool/AFP
Face à l’épidémie, le Royaume-Uni a longtemps refusé de mettre en place le confinement. Une attitude officiellement fondée sur des considérations scientifiques mais en réalité très politique…
Le négociateur européen de Brexit, Michel Barnier, lors d'une conférence de presse sur les négociations avec le Royaume-Uni, le 3 février 2020 à Bruxelles.
Kenzo Tribouillard/AFP