Alexis Lévrier, Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA)
La mobilisation au Journal du dimanche est exceptionnelle non seulement par sa longévité mais parce qu’elle vise à défendre l’indépendance du journalisme et finalement son existence même.
Si les stratégies opportunistes ne sont pas des phénomènes nouveaux en politique, leur analyse éclaire néanmoins les défis auxquels font face les partis comme Les Républicains aujourd'hui.
Les divisions au sein du parti Les Républicains sur la réforme des retraites illustrent la difficulté de rassembler les différentes tendances autour d’une ligne de conduite commune.
Pour l’heure, il semble qu’aucune union n’est possible entre néolibéraux et nationalistes. Les partisans des deux camps défendent des projets de société inconciliables.
Entre éclatement des partis traditionnels, division des électeurs en trois pôles et reports de voix compliqués, l’issue du second tour n’est acquise pour personne.
La nomination de Valérie Pécresse est peut-être le début d’une nouvelle séquence de questionnement sur l’identité politique d’une droite fortement concurrencée.
Ces derniers mois ont représenté un défi de taille pour le parti LR, semblant de moins en moins à même de déterminer seul les plans de bataille de la famille de la droite française.
Pour comprendre les raisons des dissensions de la droite française, il faut distinguer les départs que l’on pourrait qualifier d'« opportunistes » et ceux relevant d’une stratégie de plus long terme.
Se prononçant dans une interview au Parisien pour le port de l'uniforme à l'école, Brigitte Macron a relancé un débat qui revient fréquemment dans l'espace public depuis les années 2000.
Research fellow at the Illiberalism Studies Program, the George Washington University ; PhD student in political philosophy, Université de Rouen Normandie