Là où bon nombre de poissons d'eau douce meurent dans de l'eau salée, la crevette blanche parvient, elle, à passer de l'eau douce à l'eau salée sans risquer sa survie. Comment fait-elle ?
Là où eaux douces et salées se rencontrent, l’environnement est complexe. Des études de terrains permettent de mieux comprendre comment ces zones sont affectées par les humains.
Fabien Verniest, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) and Isabelle Le Viol, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
La protection des zones humides joue un rôle clé dans l’adaptation des oiseaux au changement climatique. Pourtant, nombre d’entre elles ne sont toujours pas protégées.
Les drones sont une nouvelle technologie qui permet aux chercheurs d’observer et d’enregistrer le comportement des baleines à distance. Mais si les drones volent trop bas, ils modifient le comportement des baleines.
Les changements climatiques causent une dé-oxygénation des eaux profondes dans le chenal Laurentien du fleuve Saint-Laurent et une dégradation de la santé de cet écosystème estuarien.
Hôte des « Fines de Claire », l’estuaire de la Seudre mélange eaux douces et eaux salées et accueille une riche biodiversité, fruit d’une évolution géologique récente.
Face à la montée des eaux, deux options s’offrent à nous. Protéger les activités anthropiques en renforçant les digues tant que cela est possible, ou redonner peu à peu sa place à la nature.
La mer monte, et nous dressons des digues qui repoussent le problème sans le résoudre. Des solutions d’adaptation fondées sur la nature existent pourtant dans les marais littoraux.
La récente « Journée mondiale des zones humides » attire notre attention sur ces espaces particulièrement fragiles et indispensables aux populations locales… mais attention à ne pas les surestimer.
Ingénieur d'Etudes CNRS au laboratoire des sciences de l'environnement marin (LEMAR) en conception instrumentale et de systèmes embarqués pour l'océanographie, Université de Bretagne occidentale