Ce quatrième changement de premier ministre en six ans est un phénomène inhabituel sous la Vᵉ République. Mécanique managériale, absence de majorité et hyperprésidence : focus sur la nomination de Gabriel Attal.
Le 4 octobre 1958, était promulguée la Vᵉ République. Le président de la République s’apprête à célébrer le 65ᵉ anniversaire du régime. Revenons donc sur quelques réformes phares de la constitution.
Contrairement à ce qui est parfois écrit ou dit, on ne rencontre dans la Constitution de 1958 aucun des principes du régime présidentiel : ni indépendance juridique, ni spécialité fonctionnelle.
Pour prendre et garder le pouvoir, faut-il privilégier la verticalité ? Pour l’hyper-président, la question ne se pose pas. Pour autant, est-ce une bonne stratégie ?
En quatre ans à la Maison Blanche, Trump a multiplié coups d’éclat, déclarations tapageuses, mesures populistes…Jusqu'à l'attaque du Capitole par ses partisans. Retour sur un mandat sans précédent.
Si tout repose sur l’affirmation d’une incurie radicale de ses prédécesseurs, il va devenir de plus en plus difficile au fil de ces rendez-vous annuels à Versailles de tout expliquer par le passé.
Jusqu’à quand durera la discipline de la majorité actuelle qui doit son élection au Président Macron et joue donc, pour l’instant, le rôle des godillots des premiers temps de la Vᵉ République ?
À l’opposé de la « présidence normale » de son prédécesseur, le président Macron souhaite renouer avec la conception présidentialiste des institutions voulue par le général de Gaulle.
L’affiche officielle fixe pour cinq ans l’image du « président jupitérien », celle que les cérémonies s’évertuent à composer depuis l’élection d’Emmanuel Macron.