Beaucoup d'Européens ne sont pas satisfaits de la manière dont fonctionne le système politique de leur pays. Accepteraient-ils pour autant de vivre sous un autre régime que la démocratie ? Photo prise lors d'une manifestation contre la réforme des retraites, 2019.
Jeanne Manjoulet / Flickr
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Une vaste enquête montre que de nombreux Européens pourraient accepter de vivre sous un régime non démocratique.
Le rapport de la commission parlementaire épingle la poutinophilie du RN et de Marine Le Pen, ici à Moscou en mars 2017 peu avant une rencontre avec Vladimir Poutine. Mais le parti d’extrême droite a aussi, voire surtout, de nombreux alliés au sein de l’UE…
Kirill Kudryavtsev/AFP
Se focaliser sur les liens entre le RN et la Russie peut conduire à négliger le projet, caressé par plusieurs partis d’extrême droite de l’UE, consistant à édifier un espace illibéral européen.
Des partisans de Recep Tayyip Erdogan célèbrent sa réélection devant le palais présidentiel d’Ankara, dans la nuit du 28 au 29 mai 2023.
Adem Altan/AFP
Avec la reconduction du président sortant pour cinq années supplémentaires, l’asphyxie sociale, politique et économique risque de s’aggraver en Turquie.
Le leader des Démocrates de Suède Jimmie Akesson célèbre le bon résultat de son parti aux législatives, le 11 septembre 2022. Sa formation participe désormais au gouvernement en Suède, tandis qu’en Italie son alliée la dirigeante d’extrême droite Giorgia Meloni exerce les fonctions de premier ministre.
Jonathan Nackstrand/AFP
Les partis d’extrême droite « Démocrates de Suède », qui participe au gouvernement à Stockholm, et « Frères d’Italie », qui dirige celui de Rome, ont bien des points en commun.
Singapour, archétype de la “démocratie illiibérale”.
Miguel Sousa / Unsplash
Le concept de démocratie illibérale est couramment utilisé pour décrire des régimes qui seraient à la frontière entre démocratie et autoritarisme. Ce concept souffre pourtant d’incohérences majeures…
Pendant les élections régionales et locales à Moscou le 9 septembre 2022.
Natalia Kolesnikova/AFP
Les récents développements politiques en Russie et ailleurs montrent que l’élection peut paradoxalement constituer le meilleur allié du pouvoir autoritaire.
Vladimir Maou, ici décoré par Vladimir Poutine au Kremlin en 2017, ne rencontrera plus le président russe avant longtemps : arrêté le 30 juin dernier, il risque dix ans d’emprisonnement.
Service de presse de la présidence de la Fédération de Russie
Victor Violier, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
L’arrestation du président de la gigantesque Académie russe de l’économie nationale et de l’administration publique montre que la répression s’exerce désormais jusque dans les rangs du pouvoir.
Marine Le Pen et Viktor Orban assistent à une conférence de presse conjointe au monastère Carmelita, à Budapest, le 26 octobre 2021. Attila Kisbenedek/AFP.
Attila Kisbenedek/AFP
Inventé il y a une vingtaine d’années, le concept de démocratie illibérale a depuis fait florès dans plusieurs États européens… y compris bientôt en France ?
Andrej Babis, Viktor Orban, Eduard Heger et Mateusz Morawiecki, respectivement chefs de gouvernement tchèque, slovaque, hongrois et polonais, se serrent la main après une conférence de presse commune dans le cadre de leur organisation de coopération, le Groupe de Visegrad. Budapest, le 23 novembre 2021.
Attila Kisbenedek/AFP
André Liebich, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Derniers venus au sein de l’Union européenne, les ex-États satellites de l’URSS ont une relation tumultueuse avec l’Europe, sur fond de désaccord profond quant aux valeurs de l’Union.
Militants du francisme en 1934. ‘Marcel Bucard entraîne [ses partisans] au salut à la Romaine’. Marthe Hanau, Écoutez-moi…, n° 41, 22 décembre 1934.
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Marthe Hanau/Vikidia
Si l’on veut comprendre la richesse des années 1930, il nous faut confronter la mémoire que nous en avons tout en dépassant le stade obsessionnel.
Pendant une manifestation contre le projet de loi interdisant la promotion de l'homosexualité à Budapest, une manifestante brandit un montage représentant Viktor Orbán avec une écharpe arc-en-ciel. Malgré la mobilisation, la loi sera adoptée quelques jours plus tard par le Parlement hongrois.
Gergely Besenyei/AFP
Thomas Szende, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Le Fidesz — la formation du premier ministre Viktor Orban — a mis en place un processus permettant le transfert de nombreuses organisations publiques à des fondations « amies ».
Parmi les nombreux dossiers que Joe Biden a à traiter, quelle place réserve-t-il au projet d'alliance des démocraties qu'il a évoqué lors de sa campagne présidentielle ?
Chip Somodevilla/AFP
La nouvelle administration américaine a évoqué la mise en place d’une alliance des démocraties. Le projet semble pour l’heure bien vague. Une telle alliance est pourtant nécessaire.
Le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki (à gauche), le premier ministre hongrois Viktor Orban et le premier ministre tchèque Andrej Babis (à droite) rencontrent la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen (2e à droite) à Bruxelles le 24 septembre 2020.
François Lenoir/AFP
Thomas Szende, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Premier ministre de la Hongrie depuis dix ans, le très controversé Viktor Orbán puise, au moins partiellement, sa popularité auprès de ses concitoyens dans un discours savamment réfléchi.
Une manifestante tient une pancarte représentant le président Alexandre Loukachenka, sur laquelle on peut lire « Pars », à Minsk le 14 juillet 2020. Au fond, des affiches invitent les citoyens à se rendre aux urnes lors de la présidentielle du 9 août prochain.
Sergei Gapon/AFP
La campagne électorale en vue de la présidentielle qui se tiendra en Biélorussie le 9 août prochain est marquée par une contestation croissante du président Loukachenka, au pouvoir depuis 1994.
Des gens applaudissent lors d'une cérémonie le 11 juin 2020 marquant le redémarrage de la fontaine historique de Genève, connue sous le nom de « Jet d'Eau », après 83 jours d'extinction.
Fabrice Coffrini/AFP
Le monde d’après l’épidémie ne sera pas radicalement différent de celui d’avant. La crise ne fait qu’exacerber des tendances préexistantes.
Emmanuel Macron en conférence virtuelle avec des représentants du Conseil de l'Europe à Paris le 26 mars pour discuter de la coordination de l'UE dans le contexte de pandémie de Covid-19.
La gestion de la pandémie par le gouvernement Macron pourrait donner lieu à de nouvelles formes de gouvernances plus autoritaires fondées sur le rejet de la démocratie représentative ordinaire.
Associate Professor in Islamic Studies, Director of The Centre for Islamic Studies and Civilisation and Executive Member of Public and Contextual Theology, Charles Sturt University