La droite radicale populiste a le vent en poupe en Europe, mais des divergences sensibles existent entre les partis de cette famille politique hétérogène.
Frédéric Zalewski, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le parti de droite PiS, au pouvoir depuis 2015, a été vaincu dans les urnes lors des législatives du 15 octobre dernier. Pourtant, il s’accroche au pouvoir.
Se focaliser sur les liens entre le RN et la Russie peut conduire à négliger le projet, caressé par plusieurs partis d’extrême droite de l’UE, consistant à édifier un espace illibéral européen.
Avec la reconduction du président sortant pour cinq années supplémentaires, l’asphyxie sociale, politique et économique risque de s’aggraver en Turquie.
Les partis d’extrême droite « Démocrates de Suède », qui participe au gouvernement à Stockholm, et « Frères d’Italie », qui dirige celui de Rome, ont bien des points en commun.
Le concept de démocratie illibérale est couramment utilisé pour décrire des régimes qui seraient à la frontière entre démocratie et autoritarisme. Ce concept souffre pourtant d’incohérences majeures…
Les récents développements politiques en Russie et ailleurs montrent que l’élection peut paradoxalement constituer le meilleur allié du pouvoir autoritaire.
Victor Violier, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
L’arrestation du président de la gigantesque Académie russe de l’économie nationale et de l’administration publique montre que la répression s’exerce désormais jusque dans les rangs du pouvoir.
Inventé il y a une vingtaine d’années, le concept de démocratie illibérale a depuis fait florès dans plusieurs États européens… y compris bientôt en France ?
André Liebich, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Derniers venus au sein de l’Union européenne, les ex-États satellites de l’URSS ont une relation tumultueuse avec l’Europe, sur fond de désaccord profond quant aux valeurs de l’Union.
Thomas Szende, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Le Fidesz — la formation du premier ministre Viktor Orban — a mis en place un processus permettant le transfert de nombreuses organisations publiques à des fondations « amies ».
La nouvelle administration américaine a évoqué la mise en place d’une alliance des démocraties. Le projet semble pour l’heure bien vague. Une telle alliance est pourtant nécessaire.
Thomas Szende, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Premier ministre de la Hongrie depuis dix ans, le très controversé Viktor Orbán puise, au moins partiellement, sa popularité auprès de ses concitoyens dans un discours savamment réfléchi.
La campagne électorale en vue de la présidentielle qui se tiendra en Biélorussie le 9 août prochain est marquée par une contestation croissante du président Loukachenka, au pouvoir depuis 1994.
Research fellow at the Illiberalism Studies Program, the George Washington University ; PhD student in political philosophy, Université de Rouen Normandie
Professeur honoraire d'histoire et politique internationales, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)