Contrairement à ce qu’affirmaient le premier ministre Boris Johnson et les partisans du Brexit, les négociations n’auront pas été simples…
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De juin 2016 au 1ᵉʳ janvier 2021, date d’entrée en vigueur de l’accord commercial entre le Royaume-Uni et l’UE, les négociations du Brexit auront offert le spectacle d’un processus tumultueux.
Boris Johnson dans un bateau baptisé Pathfinder (Éclaireur), Londres, le 2 décembre 2019.
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Les conservateurs, largement favoris des élections législatives britanniques du 12 décembre prochain, espèrent en tirer une majorité qui leur permettra de mener le Brexit à son terme.
Et si l'annonce de Boris Johnson de suspendre le parlement britannique n'était qu'un énorme coup de bluff destiné à faire céder l'adversaire?
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Le Brexit représente une épreuve d’Hercule pour la démocratie britannique, qui doit vivre avec la concurrence de deux souverainetés : celle du Parlement et celle du peuple.
Le projet d'accord négocié par la première ministre Theresa May et Bruxelles a été rejeté massivement par les députés britanniques le 16 janvier dernier.
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Des économistes du CEPII estiment qu’en cas de non-accord, les PIB du Royaume-Uni et de l’Union européenne pourraient respectivement reculer de 2,8 % et 0,8 %.
Theresa May, le 13 décembre, à Bruxelles, avec ses pairs européens.
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La pluie de critiques qui s’est abattue sur Theresa May depuis l’annonce de l’accord avec Bruxelles montre qu’à bien des égards le retrait de l’Union est quasi-impossible.