Le président tunisien, Kais Saied (à droite), rencontre le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, à Tunis, le 8 mars 2023.
Présidence tunisienne / Anadolu Agency via Getty Images
En Tunisie, la désignation de boucs émissaires parmi les migrants détourne l'attention de l'échec continu du gouvernement à résoudre la profonde crise économique et sociale.
Des milliers de personnes à Tunis protestent contre la flambée des prix et la corruption et dénoncent les récents commentaires du président tunisien à l'encontre des migrants subsahariens.
EPA/Mohamed Messara
La Tunisie se comporte comme beaucoup d'autres pays confrontés à des défis sociaux, politiques et économiques : elle accuse les migrants pour détourner l'attention.
Au lendemain des élections législatives tunisiennes, le Président Kaïs Saïed, s'est révélé au grand jour : solitaire, obstiné et néanmoins irrésolu et velléitaire.
Dans un bureau de vote du district de Mnihla, à l’extérieur de Tunis, le 17 décembre 2022, lors des élections législatives, marquées par une abstention colossale (près de 90 % des inscrits ne se sont pas déplacés).
Fethi Belaid/AFP
Le premier tour des législatives tunisiennes, en décembre, a été marquée par une abstention record, signe de la désaffection des citoyens à l’égard du régime hybride du président Saïed.
Soldats allemands dans une rue de Tunis, 1943.
Keystone-France/Gamma-Keystone via Getty Images
Au début des années 1940, l'Afrique du Nord a été aux mains de la France de Vichy, de l'Italie fasciste et de l'Allemagne nazie. Une période tragique et douloureuse pour les populations locales.
Un supporter agite un drapeau du Maroc assis sur le toit d'une voiture auquel est aussi accroché un drapeau de la France. Champs Elysées à Paris, le 6 décembre 2022.
Stéphane De Sakutin /AFP
Certains matchs de foot voient des revendications publiques et fortes de binationalité qui montrent un attachement à la fois assumé et transgressif à la francité.
Les Tunisiens a adopté une nouvelle Constitution par réféndum le 22 juillet 2022.
Photo by FETHI BELAID/AFP via Getty Images.
Deux écueils se dressent face à la compréhension de l’actualité tunisienne : l’absence de débats d’idéeset les analyses caricaturales diffusées par les experts et les médias internationaux.
Des manifestants protestent à Tunis, la capitale de la Tunisie, en 2021, contre les mesures prises par le président Kais Saied pour renforcer son emprise sur le pouvoir.
Fadia Bahri Korbi, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
De nombreux Tunisiens diplômés de l’enseignement supérieur émigrent, jugeant que les conditions de travail et de vie sont plus attractives à l’étranger. Comment faire face à ce phénomène ?
Stand au Bourget lors de la Rencontre annuelle des musulmans de Franceorganisée par Musulmans de France, ex-UOIF, branche française des Frères Musulmans, ici le 18 avril 2018.
Jacques Demarton / AFP
Sur cette feuille de plomb, des dessins et des textes en grec et en latin ont été incisés avec une pointe de métal : ce sont des formules magiques destinées à nuire à un certain Gaius Julius Viator.
Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, (à droite) accueille son homologue israélien, Yair Lapidis, à Rabat, en août 2021. La normalisation des relations entre ces deux pays a précipité la rupture des relations diplomatiques maroco-algériennes.
EPA-EFE/Alal Morchidi
Au cours de la décennie écoulée, le Maroc a exploité la léthargie de la diplomatie algérienne et la paralysie de son système politique pour servir ses propres intérêts au détriment de l’Algérie.
Le 26 juillet 2021, des Tunisiens célèbrent le gel des activités du Parlement à Tunis.
Fethi Belaid/AFP
Plus qu’un changement de dirigeants ou de Constitution, le peuple tunisien semble réclamer une réinvention du « politique », au sens large de l’art de gouverner.
Le président Saïed (en bout de table) annonce à la télévision la dissolution du Parlement et la destitution du premier ministre Hichem Mechichi, le 25 juillet 2021, depuis le Palais de Carthage, à Tunis.
Fethi Belaid/AFP
Les récents événements tunisiens invitent à convoquer la notion de bonapartisme – l’action du président Saïed semblant à cet égard relever du bonapartisme libéral plus que du bonapartisme autoritaire.
Des employés municipaux tunisiens chargent le corps d’une victime du Covid-19 sur un camion à l’hôpital Ibn al-Jazzar dans la ville de Kairouan, le 4 juillet 2021.
Fethi Belaid/AFP
Les mesures sanitaires entourant l’inhumation des personnes décédées du Covid-19 privent les familles de la possibilité de procéder aux rituels de deuil. C’est notamment le cas en Tunisie.
Après l'annonce du gel des travaux de l'Assemblée et du limogeage du Premier ministre par le président Kaïs Saïed, la nuit du 25 juillet a donné lieu à des scènes de liesse à Tunis et dans d'autres villes du pays, sans égard pour le couvre-feu en place visant à limiter la propagation du Covid-19.
Fethi Belaid/AFP
Alors que la Tunisie est durement frappée par le variant Delta, l’action du président Kaïs Saïed fait basculer un pays jusqu’ici politiquement paralysé dans l’inconnu.
Devant un bureau de vote en Tunisie le 3 octobre 2011, lors des premières élections constituantes libres de l'histoire du pays.
Lionel Bonaventure/AFP
Les printemps arabes ont commencé en 2011. En dix ans, ce phénomène complexe a suscité un profond bouleversement du rapport au pouvoir des populations des pays concernés.
Des manifestants tunisiens affrontent des officiers de police formant un bouclier humain pour bloquer l'accès des manifestants au ministère de l'intérieur dans la capitale Tunis le 30 janvier 2021.
Anis Mili/Afp
La nouvelle vague de contestation qui a éclaté en Tunisie depuis deux mois ressemble à s’y méprendre à la première révolution il y a 10 ans. Rien de tel n’ a encore émergé dans les protestations.
La police tunisienne bloque l'accès des manifestants au bâtiment du Parlement le 26 janvier 2021 à Tunis.
Fethi Belaid/AFP
L’histoire se répète en Tunisie. En ce mois de janvier, de nouvelles manifestations, violemment réprimées, ont lieu dans tout le pays. La jeunesse en particulier réclame une démocratie durable.
Manifestation à Tunis le 14 janvier 2018 pour marquer le septième anniversaire du soulèvement qui a lancé le Printemps arabe.
Fethi Belaid/AFP
Comment les actions menées par les sociétés civiles au Maghreb se traduisent-elles concrètement ? Pour quels résultats ? Le Maghreb, un exemple de la reconstruction citoyenne.
Doctorant en sciences de l'information et de la communication au Crem, Université de Lorraine, Journaliste présentateur à France 24 et Rédacteur en chef adjoint, Université de Lorraine