Les catholiques estiment qu’indépendamment de leurs motivations ou de leurs arguments, c’est ce qu’ils sont qui risque d’être critiqué et dévalué à l’occasion de la manifestation du 6 octobre.
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Une ascension politique très rapide, un grand volontarisme pour arriver à la fonction suprême, une grande longévité dans la gestion des affaires publiques : retour sur le parcours de Jacques Chirac.
Les immigrés et descendants d’immigrés résidents des villes périphériques parmi les plus pauvres de l’état sont les principaux supporters de la droite dure, et de Nétanyahou en particulier.
Ramona Coman, Université Libre de Bruxelles (ULB) and László Andor, Université Libre de Bruxelles (ULB)
Sans grande surprise, Viktor Orban est le grand gagnant des élections européennes de mai 2019. Mais l’opposition progresse à Budapest et dans plusieurs régions du pauy.
La question sociale n’est pas évacuée comme le sous-entend le discours du « ni gauche ni droite ». Or c’est bien elle qui a toujours structuré le clivage gauche-droite.
L’une des hypothèses tient à l’offre de pensée politique en France : tandis que la gauche connaît une multiplicité de tendances, la droite se confronte à un appauvrissement idéologique.
Des mesures donnant plus de pouvoir au Parlement européen en matière fiscale pourraient enrayer la baisse du taux de participation aux élections. Reste à en convaincre Paris, Rome et Berlin.
Il faut trouver des mesures de nature à satisfaire des aspirations à court terme, même si elles seront considérées comme insuffisantes par les « gilets jaunes » compte tenu du rejet massif du Président.
Populaire et controversé, le leader de la Ligue surfe sur le discrédit qui frappe les partis traditionnels et le besoin de protection exprimé par la population.
La chercheure analyse le nouveau clivage progressiste/conservateur, l’irruption du « macronisme » en France et les enjeux des futures élections européennes.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le mouvement des « gilets jaunes » correspond à un nouveau répertoire : s’il est défensif, et classique dans ses significations, il est particulièrement moderne dans ses formes.
Sans corps institué, sans tête identifiée, sans vertèbres idéologiques, ce mouvement insaisissable s’infiltre dans les fondations fissurées de notre vieille démocratie représentative.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La gauche est en perdition, si l’on en juge par les scores électoraux. Le phénomène est mondial, mais cela ne veut pas dire qu’il revête partout le même sens, ou les mêmes formes.
Nous sommes entrés dans un monde d’interdépendance et de communication généralisée pour lequel la mobilité des personnes est devenue un principe irréversible avec lequel il faut apprendre à vivre.
Seize mois après la stupéfiante élection de 2017, le macronisme est-il malade de Macron lui-même qui ne serait pas à la hauteur des espérances qu’il a suscitées ?
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le principal chantier à venir, pour Emmanuel Macron, n’est plus celui de la modernisation du pays et des réformes mais sa capacité à proposer une vision pour l’avenir.
Bénédicte Laumond, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
À quelques semaines des élections en Bavière, la stratégie populiste contestée du parti conservateur risque de profiter davantage à l’extrême droite qu’au SPD.
Ni gaulliste ni bonapartiste, le macronisme révèle un mode « corporate » d’exercice du pouvoir, qui se nourrit du modèle organisationnel des grands groupes privés.