Comment un serious game autour de Shakespeare permet de découvrir un univers en marchant, en explorant et en découvrant sa propre quête. Une belle façon de célébrer le 400ᵉ anniversaire de sa mort.
Sylvie Ducas, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
« Koumiko » est une claque. Pour la narratrice qui va bientôt perdre sa mère et vit à ses côtés son naufrage cérébral, pour le lecteur qui se prend dans la figure cette écriture écorchée.
Il y a quarante ans, le philosophe français décryptait le mécanisme qui favorise l’indifférence des sociétés prospères vis-à-vis des groupes en difficulté. Illustration avec la crise des migrants.
Que se passerait-il si l’on décidait la fin de la loi de 1981 sur le prix unique du livre ? L’étude de l’exemple du marché britannique apporte quelques enseignements.
Dans l’affaire de la tribune attaquant Kamel Daoud, l’image des sciences sociales est brouillée, leur crédibilité entachée par un discours mêlant considérations scientifiques et idéologiques.
L’écrivain doit se tenir hors jeu pour rendre compte du jeu. Et c’est en cela qu’il est en danger. L’enjeu n’est pas tant une question de statut, mais la possibilité même de se mettre hors jeu.
Que peut-on écrire sur le goulag ? Comment transmettre ce qui ne peut l’être ? Relire Chalamov et ses « Récits de la Kolyma », c’est faire l’expérience d’une littérature au-delà de la littérature.
Nathalie Heinich, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Les écrivains doivent-ils tous vivre de leur plume exclusivement ? Ou relèvent-ils d’une économie mixte ? D’un régime vocationnel plutôt que d’un régime professionnel ? Débat.
Les problèmes épistémologiques, théoriques et pragmatiques sont rarement respectueux des frontières académiques et institutionnelles telles qu’elles peuvent, à un moment, s’instituer.
Comment sortir les écrivains professionnels de la précarité et leur proposer des occasions d’écrire et des lieux adaptés ? L’exemple québécois est à méditer.
Pour comprendre comment les meilleures intentions des conférences climat restent souvent sans effet, un détour par la pensée du philosophe Jean Baudrillard s’impose.
Enseignante certifée (lettres modernes, sciences de l'information et de la communication, FLE), autrice (France Culture, Radio Nova, Joca Seria), Université Sorbonne Paris Nord