Loin d’être contradictoires, la défense des droits de l’homme et le réalisme politique vont de pair. Si l’UE ne veut pas se transformer en puissance inutile, elle a tout intérêt à en prendre acte.
L’annonce du retrait (partiel) des troupes russes de Syrie a pris par surprise les observateurs. L’heure d’une première évaluation d’une action militaire aux objectifs multiples.
Malgré les efforts déployés par l’ONU en Libye, la situation ne cesse de s’y aggraver. Un constat qui incite à une nécessaire et urgente réévaluation du rôle de l’organisation dans ce pays.
En proclamant le califat en juin 2014, Daech publia une vidéo intitulée : « La fin de Sykes-Picot ». La notion de souveraineté d’un État musulman est au centre de son action.
Analyse de l’impact géopolitique des élections aux États-Unis depuis les années 1990… et ce qui pourrait changer. Avec un risque majeur, quelle que soit l'issue du scrutin: le retour des faucons.
Alors que l’État islamique s’est nourri des failles de la transition libyenne, une intervention internationale agirait plus sur les symptômes de la désunion nationale que sur ses causes politiques.
Après s’être longtemps montrée intransigeante avec l’Iran, la France a tout intérêt aujourd’hui à engager une politique de coopération approfondie avec Téhéran.
Géorgie, Ukraine, Syrie : négocier avec la Russie de Vladimir Poutine est stérile et risque de mettre en danger nos propres idéaux. L’épreuve de force est la seule solution pour se faire respecter.
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
La visite du président Rouhani à Paris illustre la réintégration progressive de Téhéran sur la scène internationale. Mais la normalisation en cours est encore fragile, notamment sur le plan intérieur.
Signé sous l’égide de Bruxelles en août dernier, l’accord de normalisation des relations entre la Serbie et le Kosovo provoque paradoxalement de fortes tensions. Il est urgent de sortir de l’impasse.
Délaissant l’idée gaullienne de grandeur, la France renoue avec une politique étrangère fondée d’abord sur la puissance. Or soft power et hard power n’ont jamais fait bon ménage.
Riyad vient d’exécuter 47 personnes, dont un dignitaire chiite, provoquant la colère de l’Iran. Mais ces châtiments en cascade sont aussi et surtout destinés à maintenir la férule de la monarchie.
Ex-chasse gardée de la France, Djibouti attise les convoitises de la Chine. Un atout pour faire jouer la concurrence, mais qui risque de renforcer l’intégration avec l’Éthiopie voisine.
Depuis trois ans, l'armée française traque les djihadistes dans le Sahel, lesquels étendent leur influence plus au sud. Une réalité qui souligne l'inanité d'une approche purement militaire.
Après les attentats de Paris, l’Allemagne et surtout la Grande-Bretagne ont décidé de s’engager militairement davantage au Levant. Sans créer une réelle dynamique au sein de l’Union européenne.
Depuis les attentats du 13 novembre, Paris et Moscou se sont rapprochés sur le dossier syrien. Mais ce tournant diplomatique ne sera pas suffisant pour venir à bout de Daech sur le terrain.
Après le choc des attentats du 13 novembre, la France veut mobiliser tous azimuts ses partenaires pour intensifier la lutte contre Daech. Mais le succès de cette entreprise est hautement aléatoire.
Selon les plus hautes autorités de l’État, la France est en guerre. Mais de quelle guerre s’agit-il ? Et Paris a-t-il une stratégie sur le long terme ? Cela suppose d’abord de savoir qui nous sommes.
À l’instar des générations précédentes, la jeunesse palestinienne tente de se faire entendre à travers le soulèvement désorganisé qui est en cours à Jérusalem et en Cisjordanie.
L’accord de Vienne sur le nucléaire iranien mise sur le succès des mesures de contrôle de la prolifération et sur la transformation à terme du régime iranien. Celle du Moyen-Orient attendra.