Chacune à leur manière, Zora Neale Hurston, Eslanda Goode Robeson et Katherine Dunham se sont réappropriées l’anthropologie. Le musée du quai Branly revient sur leurs parcours singuliers.
En quoi la transparence de la blouse transparente qui nous accueille dès l’entrée de l’exposition par exemple, diffère-t-elle précisément de celle d’une aile de cigale ?
« Faut-il que les femmes soient nues pour entrer au musée ? » La question que posaient les Guerilla Girls dans les années 1980 semble toujours d’actualité.
La géopolitique du patrimoine, à travers les questions de restitutions et de provenance des objets d’art, fait l’actualité. On parle de l’Afrique mais l’Asie, notamment la Chine, est aussi concernée.
François Vatin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Dans l’entre-deux-guerres, l’élite arlésienne se préoccupait peu de Van Gogh. C’est à Jacques Latour, conservateur des Musées d’Arles, que l’on doit le retour en grâce du peintre, en 1951.
Partout, le passé colonial et ses héritages sont questionnés et génèrent des dialogues. Pourtant, le projet d’un grand musée dédié à ces questions semble être passé aux oubliettes.
Œuvres accueillies en provenance d’Ukraine ou peintures qui changent de noms : les acteurs culturels occidentaux pour préserver et valoriser le patrimoine ukrainien.
Comment « vendre » l’image de Picasso, peintre espagnol emblématique du XXᵉ siècle, alors que sa personnalité tyrannique et misogyne est de mieux en mieux connue du grand public ?
Les expositions « blockbusters » enregistrent des fréquentations record. Mais les acteurs de l’industrie culturelle peinent encore à prendre en compte la variable environnementale.
L’action militante de « Just Stop Oil » à la National Gallery résonne avec l’histoire artistique de la performance, qui a mis en avant la tension entre l’art et le vivant.
Nathalie Casemajor, Institut national de la recherche scientifique (INRS) and Sophie Herrmann, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Les créateurs d’œuvres d’art NFT (œuvres sur la chaîne de blocs) s’organisent en nouvelles scènes artistiques, mais elles sont encore en quête de légitimation culturelle, et les musées restent frileux.
Autour de ces objets d’art se joue une querelle muséale, culturelle et mémorielle qui ouvre une nouvelle ligne de front dans le sanglant conflit russo-ukrainien.
Professeure de management stratégique, directrice des programmes du MSc Arts & Creative Industries Management à Paris et de la partie française de l'Institut Franco-Chinois de Management des Arts et du Design à Shanghai, Kedge Business School