Existe-t-il des « super-sons », ondes sonores susceptibles d’agir sur nos corps et esprits ? La question fait débat depuis l’Antiquité. Revue des hypothèses sur la question.
La tentation est grande, face à un proche en dépression, de l’exhorter à faire des efforts. Les neurosciences permettent de comprendre pourquoi c’est inutile, et même contre-productif.
Marché de Kuromon Ichiba, Ōsaka-shi, Japon.
Andy Kelly/Unsplash
Si la pédagogie, comme pratique, peut trouver un fondement solide dans les apports des sciences, l’approche scientifique de l’apprentissage n’a pas le pouvoir de faire de l’enseignement une science.
Ce processus neurotypique – une reconnaissance oculaire du général au particulier – vient en quelques sorte confirmer la pertinence des techniques de lecture rapide.
Ce que nous sommes tient plus à l’histoire que nous nous racontons sur nous-mêmes et les autres, sur la compréhension que nous en tirons, que sur des traits de personnalité prédéterminés.
Les personnes qui travaillent toute la journée assises pourraient connaître des probèmes de régulation du glucose, qui est le principal carburant du cerveau.
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Plusieurs études suggèrent que l’approvisionnement du cerveau en glucose est défaillant chez les personnes qui passent beaucoup de temps assises. L’impact réel sur la santé cérébrale reste incertain.
Apprendre à lire n'est pas si facile que cela.
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La lecture ne nous est pas innée. Il a fallu des milliers d’années de pratique pour que nous puissions forger des connexions dans notre cerveau qui nous aident à y parvenir.
Notre cerveau conserve sa plasticité, même à un âge avancé. Si ses performances peuvent diminuer, il les compense lors d’un nouvel apprentissage grâce aux connaissances tirées de notre vécu.
Émotions et langage peuvent désormais être traités par les machines : d’importants progrès ont vu le jour dans les domaines du traitement automatique des langues et de l’informatique affective.
Un garçon de 8 ans, avec autisme.
Dubova/Shutterstock
Si le nombre de personnes autistes augmente, c’est d’abord parce qu’on repère mieux ce trouble du développement. Et parce que les critères du diagnostic ont été élargis.
Richard Bergh (1858-1919), séance d'hypnose.
National Museum, Stockholm/ Wikimedia
Vous avez dit hypnose ? Cet état de « transe » imposé permet d’obtenir d’un sujet qu’il se conforme aux suggestions, indépendamment de leur véracité (par exemple, pour atténuer la douleur).
Glass creativity. Que se passe-t-il dans le cerveau lorsqu'on est créatif ?
LaurMG/Wikimedia
Si les neurosciences peinent encore à décrire les états cognitifs liés à la créativité, il reste possible d’imaginer des approches pédagogiques destinées à en stimuler les différentes dimensions.
Capture d'écran du casque Oculus rift.
Ats Kurvet/Wikipedia
Mal au cœur, à la tête… Un bon nombre d’entre nous ne se sentent pas bien en enfilant un casque de réalité virtuelle. Cela s’appelle la cybercinétose et il y a des moyens d’y pallier.
La musique exerce une grande influence sur notre cerveau, et détient entre autres le pouvoir de reconnecter des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à leurs souvenirs les plus personnels.
Emma Stone et Joaquin Phoenix dans L'homme irrationnel, un film de Woody Allen (2015)
Allociné
Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)