Un partage équitable de la valeur, des procédures plus simples ou encore une transparence renforcée peut contribuer à lever certains freins dans les usages.
Pas un treillis n’est apparu sur une image télévisée ; pas un journaliste n’a eu à rendre compte d’un face-à-face fortuit et dangereux entre manifestants et militaires. Pourtant, le mal est fait.
Les délais de validation, la sécurisation des plates-formes d’échange et les questions de gouvernance sont autant de freins à une diffusion massive de cette technologie.
Angelo Riva, INSEEC Grande École; Eric Monnet, Paris School of Economics – École d'économie de Paris; Patrice Baubeau, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières, and Stefano Ungaro, Paris School of Economics – École d'économie de Paris
La diffusion de la crise bancaire à l’économie réelle s’est effectuée plus lentement qu’ailleurs car les banques et les investisseurs ont adopté un comportement de fuite progressive vers la sécurité.
La proportionnalité est une notion complexe qu’il faut mettre à plat. À l’heure de la loi contre les « casseurs », elle renvoie également à un autre problème essentiel, le statut des manifestants.
Plus qu’une interdiction des armes dites à létalité réduite se pose la question de leur usage, alors que les critiques fusent en France sur leur dangerosité.
De nombreux progrès ont eu lieu depuis 2015 dans l’édification de l’Europe de la sécurité. Mais l’Union se heurte toujours à toute une série de difficultés évoquées ici.
Christian Mouhanna, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Le retour à une forme de gestion du débat public – ou plutôt du non débat public - par un recours systématique à la force publique risque de se heurter à plusieurs dangers potentiels.
La validation d’une base de données biométriques fichant tous les Français et la gestion de la censure par des entreprises comme Facebook achèveront-elles notre démocratie ?
Comment, au même titre que les plus de 500 morts de la rue recensés chaque année, pouvons-nous collectivement accepter que le logement ou l’absence de logement continuent, en 2018, en France, de tuer ?
Peu réaliste sur le plan opérationnel et institutionnel, cette idée a le mérite d’exprimer une communauté de destin partagée par les Européens face à un monde multipolaire et incertain.
Qu’avons-nous vécu au juste ? Une série d’attentats supplémentaires particulièrement meurtriers ? Ou bien un véritable tournant dans notre récit collectif ? Et que sommes-nous finalement devenus ?
Les ADFI, vous connaissez ? Le monde de la cybersécurité et du renseignement savent, eux, que les architectures de données fictives immersives peuvent fausser gravement le réel. Dystopie à venir ?
Pierre Guerlain, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Listes électorales tronquées, poids de l’argent, charcutage électoral : la démocratie est toujours invoquée aux États-Unis, mais elle n’y a pas que des amis.
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Le nationalisme est un outil efficace en Iran pour unir face à un ennemi commun. Mais il peut aussi empêcher une remise en question pourtant nécessaire de certaines orientations politiques récentes.
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Entre menace séparatiste et hostilité extérieure, l’attentat d’Ahvaz, commis le 22 septembre 2018, est perçu en Iran comme un facteur sérieux de déstabilisation du Golfe.
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay