Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Les entités sécessionnistes s’imposent comme un enjeu politique central pour les États issus de l’ancien Empire soviétique, mais aussi pour le continent européen.
Un récent ouvrage permet de mieux comprendre la situation de l’Ukraine, et la façon dont la perçoivent aussi bien la Russie que l’UE et les États-Unis.
Près de soixante-dix ans durant, l’Ukraine et la Russie ont été réunies dans le cadre de l’Union soviétique. La mémoire de cette époque est présentée très différemment dans les deux pays.
La Russie a massé près de 100 000 soldats à la frontière ukrainienne. On s’est presque habitué à ces démonstrations de force. Pourtant, le risque de brusque dégradation, quoique faible, est réel.
Le conflit qui oppose l’Algérie au Maroc depuis des décennies risque aujourd’hui de dégénérer en véritable guerre. Pour en comprendre les causes, un retour historique s’impose.
Alors que l’Éthiopie s’enlise dans un conflit meurtrier et va au-devant d’une crise humanitaire catastrophique, on parle peu du pays dans les médias français. Une situation habituelle mais tragique.
Les Américains sont restés vingt ans en Afghanistan et y ont déversé des sommes astronomiques. Un mois après leur départ, les talibans ont repris le pouvoir dans le pays.
Un retour sur l’histoire de la ville de Donetsk permet de mieux comprendre que le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine est en bonne partie mémoriel.
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Le bras de fer indo-pakistanais se fait ressentir dans le Caucase, où l’Inde est proche de longue date de l’Arménie, tandis que le Pakistan ne cesse de se rapprocher de l’Azerbaïdjan.
Le report des élections législatives palestiniennes, qui étaient prévues pour le 22 mai prochain, a joué un rôle non négligeable dans la détérioration de la situation.
La Russie, qui s’estime provoquée par Kiev, a massé ses troupes à la frontière ukrainienne. Simple démonstration de force ou prélude à une opération armée majeure ?
Affaiblir l’Iran en promouvant l’autonomie kurde dans le nord-est de la Syrie voisine : telle est la ligne complexe choisie par l’administration Biden.
La défaite militaire face à l’Azerbaïdjan annonce une période de grande incertitude pour les Arméniens du Haut-Karabakh, dont le quotidien est marqué par la destruction, le deuil, mais aussi l’espoir.
La nouvelle loi chinoise encadrant les activités des garde-côtes contribue à l’affirmation du statut de puissance maritime de la Chine voulu par Xi Jinping.
Si les sources de discorde entre le Qatar et l’Arabie saoudite n’ont pas disparu, le changement d’administration aux États-Unis invite Riyad à réévaluer sa position et à reconsidérer ses priorités.
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Le cessez-le-feu qui vient d’être signé entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan consacre la défaite arménienne dans le conflit du Haut-Karabagh, face à un ennemi largement soutenu par la Turquie.
Historienne, professeure des universités. Directrice de l'Observatoire des États post-soviétiques (équipe CREE), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Doctorante associée à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire en science politique et relations internationales (CMH EA 4232-UCA), Sciences Po
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Professor of International Relations & Political Science at L'École polytechnique, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay