L’urbicide revient souvent à priver une ville de son identité de façon à anéantir tout sentiment d’appartenance commune aux populations diverses qui la composent.
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La notion d’urbicide ne désigne pas seulement la destruction matérielle d’une ville au cours d’un conflit mais aussi le « vivre-ensemble » qu’elle représente.
Bagdad, le 25 janvier 2024. Des membres des Forces de mobilisation populaire irakiennes portent le cercueil d’un camarade tué lors d’une frappe aérienne américaine.
Ahmad Al-Rubaye/AFP
Ces deux groupes liés à l’Iran s’en sont pris à Israël depuis le début des bombardements sur Gaza, suscitant des représailles américaines. Mais ces frappes ne suffiront pas à les faire renoncer.
Rassemblement électoral dans la ville kurde de Siirt, en Turquie, le 14 mai 2014.
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Si les Kurdes n’ont pas su, à ce jour, obtenir un État indépendant et souverain, ils ont tout de même su instaurer dans certaines zones de nouvelles institutions et des ordres sociaux alternatifs.
Pour l’armée israélienne, chaque immeuble de Gaza City, comme ici dans le quartier Tal al-Hawa, risque de devenir une souricière, à l’instar de ce qu’avaient vécu les militaires américains à Falloujah (Irak) en 2004.
Khoder al-Zaanoun/AFP
À Falloujah, en 2004, les soldats américains s’étaient heurtés à une résistance acharnée des insurgés. Cette guerre urbaine est porteuse de nombreuses leçons pour l’engagement de Tsahal à Gaza.
Une affiche gigantesque représentant des peuples musulmans marchant avec leurs drapeaux nationaux vers le Dôme du Rocher à Jérusalem est installée sur la place Valiasr, dans le centre de Téhéran (photo prise le 25 octobre 2023).
Atta Kenare/AFP
L’Iran rechigne à entrer directement en guerre contre Israël, mais mobilise volontiers les Houthis du Yémen et les milices chiites d’Irak, ainsi que le Hezbollah libanais.
Intervenant aux côtés de l’armée conventionnelle, environ 3500 hommes des forces spéciales opéraient en Irak en 2004.
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Dans l’Irak déstabilisé par la chute de Saddam Hussein en 2003, les unités d’élite américaines ont transformé leur culture – sans toucher à l’organigramme – pour tenter de répondre au chaos.
Mossoul, le 10 juillet 2017 : des militaires irakiens célèbrent l’annonce par le gouvernement de la libération de la ville, longtemps aux mains de l’État islamique.
Fadel Senna/AFP
Des années durant, Daech a terrorisé les populations syrienne et irakienne, et commis de nombreux attentats en Europe, en Afrique, en Asie. Aujourd’hui, peut-on dire que la nébuleuse a disparu ?
Des femmes irakiennes se rassemblent sur la place Tahrir de Bagdad le 25 janvier 2023 pour demander une amnistie générale pour leurs parents masculins emprisonnés et condamnés à mort pour des attaques contre les troupes américaines après le renversement de Saddam Hussein en 2003 et pour découvrir où se trouvent leurs proches disparus au cours des années de conflit sectaire sanglant qui ont balayé le pays après la chute du dictateur.
Ahmad Al-Rubaye/AFP
Vingt ans après l’offensive américaine, l’Irak demeure un État instable traversé par de fortes tensions.
Deux partisans du leader chiite Moqtada al-Sadr, favorable à l'affirmation d'une nation irakienne indépendante, manifestent leur joie après la victoire du parti dit « sadriste » aux élections législatives. Bagdad, 11 octobre 2021.
Ahmad Al-Rubaye/AFP
Alors que l’Irak est en passe de réussir à se positionner comme un acteur régional important et indépendant, le pays doit toujours faire face à de nombreuses sources d’instabilité internes.
Des combattants talibans bloquent les routes après une explosion dans un hôpital militaire à Kaboul, le 2 novembre. Les puissances occidentales ont échoué à faire de l'Afghanistan un État de droit.
(AP Photo/Ahmad Halabisaz)
Une élection démocratique n’est pas synonyme d’une organisation démocratique de la société et de sa gouvernance. À cet égard, la tentative de faire de l’Afghanistan une démocratie est un échec total.
Un véhicule militaire américain en patrouille dans le nord-ouest de la Syrie le 30 août 2021.
Delil Souleiman/AFP
Les Arabes noirs font face au racisme et à la discrimination dans l’ensemble du monde arabe. Exposer ce racisme anti-Noir est un travail difficile, mais essentiel.
Un membre des forces spéciales irakiennes monte la garde devant l'église syriaque catholique de Notre-Dame de la Délivrance, en prévision de la visite du pape François à Bagdad, le 4 mars 2021.
Ahmad Al-Rubaye/AFP
La visite du pape François en Irak vise à conforter les derniers chrétiens de ce pays et à contribuer au dialogue inter-religieux. Mais le pape ne rencontrera aucun représentant sunnite…
Joe Biden, alors vice-président, est accueilli à Riyad le 27 octobre 2011 par le ministre saoudien des Affaires étrangères de l'époque.
AFP
Quelle politique Joe Biden conduira-t-il à l’égard des pays du Proche et du Moyen-Orient ? Ce tour d’horizon montre qu’il ne fera pas systématiquement l’inverse de son prédécesseur.
La yézidie Nadia Murad devenue la porte-parole politique d'une communauté victime de l'Etat Islamique, ici à Biarritz, en France le 9 juillet 2019.
Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Victimes par excellence de l’État Islamique, les yezidis sont aujourd’hui représentés par Nadia Murad, figure de la scène internationale qui rompt pourtant avec les traditions de sa communauté.
Manifestation anti-iranienne à Bassorah, Irak, le 7 septembre 2018.
Haidar Mohammed Ali/AFP
Thierry Kellner, Université Libre de Bruxelles (ULB) et Mohammad Reza Djalili, Institut des hautes études internationales et de développement de Genève
Les législatives iraniennes du 21 février ne changeront rien à la situation catastrophique d’un pays isolé, économiquement sinistré et en proie à une contestation intérieure massive.
Un membre des Forces démocratiques syriennes (FDS) surveille des prisonniers accusés d'appartenir à Daech, dans une prison du nord-est de la Syrie, dans la ville de Hasakeh, le 26 octobre 2019.
Fadel Senna/AFP
Comment juger les combattants de Daech ? Tour d’horizon des diverses options envisageables, des tribunaux locaux à des juridictions internationales qui seraient créées ad hoc.
La ville de Maaret al-Numan (province d'Idlib, Syrie), le 30 janvier 2020.
Louai Beshara/AFP
Ghassem Soleimani n’incarnait pas la stabilité, au contraire. Pour autant, son assassinat ne va évidemment pas apaiser un Moyen-Orient en proie aux guerres et à la déstabilisation politique.
Pendant une manifestation de protestation contre les actions de l'administration Trump en Iran, Washington, le 8 janvier 2020.
Samuel Corum/Getty Images North America/AFP
Les États-Unis ont tué Ghassem Soleimani sur le territoire irakien, et l’Iran a réagi en visant des bases américaines situées en Irak. Victime collatérale de cette affaire : le droit international…
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Chercheur invité, Centre d'histoire de Sciences Po et University of Cambridge. Swiss National Fund Postdoc Fellow, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)