La plupart des candidats à l’élection présidentielle ont maintenant pris position sur l'euthanasie. Les clivages se font moins sur l’appartenance politique que sur les modèles de société défendus.
Rassemblés dans leur rejet de la droite et de l’extrême droite, unis sur les valeurs républicaines, les candidats à la primaire de la gauche ont marqué leurs divergences sur le terrain économique.
Arnaud Mercier, Auteurs historiques The Conversation France
Quand on regarde ce qui s’est passé aux États-Unis, on est en droit de se demander si on n’assiste pas, en France, à une certaine redite, avec des personnalités et dans un contexte très différents.
En se déclarant candidat à la primaire de la gauche, Manuel Valls a dû user de stratégies discursives complexes pour faire coïncider l’image dont il bénéficie auprès de l’électorat de gauche.
Sens tactique du compromis et détermination politique : la Chancelière allemande, qui brigue un nouveau mandat, fait preuve d’une longévité exceptionnelle à la tête de l’Allemagne.
Yannick Jadot devra faire la preuve, mesurée à L’aune des 5,25 % obtenus en 2002 par Noël Mamère, de l’utilité d’une candidature écologiste, de gauche et autonome à l’élection présidentielle.
Le choix de Yannick Jadot par 54 % des votants comme candidat à l’élection présidentielle semble confirmer le désir de renouvellement des adhérents et sympathisants de EELV.
On se perd dans ce tourbillon où les paroles ne se contentent plus de voler, mais restent sous la plume des journalistes. Tandis que le sens de l’État se disperse dans le vent de la déliquescence.
Le programme du FN pour 2017 insiste sur la nécessité de sortir du tourbillon de la mondialisation pour protéger l’intérêt de la France et des Français. Cette stratégie est une erreur de jugement.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Les acteurs politiques, tentés de s’ajuster à la méfiance et à l’individualisme ambiants, sont peut-être en retard sur ce qui va dans le sens d’un retour au sens, à la solidarité et à l’engagement.
Analyse de la popularité et du déclin du concept de capital social de Robert Putnam, à la lumière des évolutions politiques en Grande-Bretagne où l’idée s’est implantée.
Jusqu’où la violence est-elle une arme politique ? Réponse d’un chercheur engagé à ceux qui disent que rien ne justifie la violence et qu’elle est contre-productive.
Après plusieurs mois de crise et une vague de départs, les Verts se sont réunis les 11 et 12 juin pour tenter de se relancer à un an de la présidentielle. L'occasion de définir une stratégie commune.
Vanessa Jérome, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Le parti Europe Écologie-Les Verts vient de renouveler sa direction et se lance dans une entreprise de rénovation. Mais les pratiques internes et les pesanteurs du passé risquent de peser lourd.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Manuel Valls a parlé de deux gauches « irréconciliables » : il y a surtout un espace fracturé, dans lequel le débat citoyen se retrouve sans lien avec la vie partisane.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
En Europe, comme aux États-Unis, les partis traditionnels sont en crise. Une crise qui risque de se transformer en déclin s’ils ne parviennent pas à se renouveler d’urgence, et en profondeur.
Tous les partis, à des degrés divers, sont en crise, victime de la présidentialisation abusive du système politique français. Mais le Parti socialiste est sans doute l'un des plus atteints.
Retour sur une étude menée en décembre 2015 selon laquelle Sarkozy, marque préférée des primaires chez les sympathisants Républicains, reste mal perçue des Français, à l’inverse de la marque Juppé.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Pour permettre à l’idée de gauche de se reconstruire et de s’incarner, il faut promouvoir le débat et organiser une primaire plutôt que de se soumettre au bon vouloir du pouvoir.