Les offres commerciales proposées tous les ans au mois de septembre constituent un enjeu important aussi bien pour la grande distribution que pour les producteurs et les consommateurs.
Recettes limitées, raisons de santé publique peu crédibles… le projet de hausse de la fiscalité des vins semble surtout interroger notre rapport à ce produit comme élément de notre patrimoine.
Lorsqu’un poète s’installe dans les vignobles mosellans le temps d’une résidence et s’inspire du travail de viticulture : retour sur une aventure littéraire.
Les exportations des vins les plus réputés battent tous les records tandis que les viticulteurs positionnés dans l’entrée de gamme arrachent leurs vignes faute de pouvoir écouler leur production.
La tendance aux vins sans intrants constitue un levier de développement prometteur pour l’industrie dans une période de baisse globale de la consommation.
Des algorithmes permettent désormais d’estimer le « juste prix » à payer pour le consommateur. Réservés pour l’instant aux grands crus, ils pourraient rapidement influencer le marché grand public.
Les poursuites contre deux figures du vignoble bordelais accusés d’être « juges et parties » révèlent les limites de l’évaluation des crus, un critère déterminant dans les décisions d’achat.
La vague de froid de début avril a touché une immense majorité de viticulteurs non assurés contre ce risque climatique. Dans ce contexte, de nouveaux produits pourraient voir le jour.
Trois exemples l’illustrent : la fraude au vin en France avant 1907, le scandale des moteurs diesel en 2015 et la communication trompeuse sur les médicaments Avastin et Lucentis.
La crise a provoqué le repli de 36 % des ventes internationales (en valeur) sur les 4 premiers mois de 2020 et contraint la filière française à entamer des changements structurels indispensables.
Le succès des vins dépend étroitement d’appellations d’origine aux contours encore flous, comme en témoigne le récent tollé autour de l’exclusion de 64 communes bourguignonnes de la zone certifiée.
Soit les acteurs se structurent pour attirer davantage de visiteurs, soit ils continuent de miser sur un public restreint à la recherche de prestations haut de gamme.
David Moroz, South Champagne Business School (Y Schools) – UGEI et Bruno Pecchioli, South Champagne Business School (Y Schools) – UGEI
La filière française reste naissante mais elle peut se targuer de nombreux atouts, de la céréale au tonneau en passant par le savoir-faire en matière de production de spiritueux.
Sous certaines conditions, la qualité du vin pourrait bénéficier d’une amélioration de sa qualité à l’aune du changement climatique. Mais les vignes risquent de souffrir de nouvelles maladies.
Dans les régions, les initiatives se multiplient pour développer le tourisme viticole, dont la France reste paradoxalement un acteur modeste à l'échelle mondiale.