Les réactions épidermiques qui ont précédé et suivi la sortie du livre « Sexe, race et colonies » font obstacle à la réflexion et aux débats constructifs.
Comment les pays esclavagistes et colonisateurs ont-ils (ré)inventé l’« Autre » pour mieux le dominer, posséder son corps comme son territoire ? Extraits du livre « Sexe, race et colonies ».
Marie Mauzé, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Le manga « haïda » de l’artiste amérindien Yahgulanaas ouvre un dialogue graphique entre les différentes cultures du Nord Pacifique, celles de la côte Nord-Ouest et celles de l’Asie septentrionale.
En 1830, l’impopulaire gouvernement de Charles X se lance dans l’expédition d’Alger. Commence alors une longue guerre de conquête du pays, premier acte de la colonisation française.
Le colorisme, l’attrait pour les peaux claires sont des biais racistes qui se perpétuent, comme en témoigne l’utilisation massive de produits éclaricissants.
Comment s'explique le déplacement des œuvres, phénomène constant depuis l’Antiquité ? Et comment les objets d’art cristallisent-ils les enjeux politiques et identitaires ?
Arthur Butel, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS) y Mauve Létang, Sorbonne Université
Dans les hautes terres himalayennes, les mobilisations et luttes sociales contre l’accaparement des terres et des ressources naturelles existent depuis le milieu du XIXᵉ siècle.
Le taux de femmes présentes dans les institutions en Afrique subsaharienne talonne celui de l’Europe. Mais quel est son impact sur les relations entre hommes et femmes dans les sociétés africaines ?
Dans « Le Dernier vice-roi des Indes », Chadha nous propose sa vision de la partition de l'Inde, à travers un film populaire, porteur d'un message de réconciliation.
Jouée dans le cadre du Off au festival d'Avignon, cette pièce qui met en scène Mohamed Merah suscite une vive polémique. Analyse des questions que soulève ce spectacle.
Pascal Blanchard, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
L’historien Pascal Blanchard revient sur la fabrication de l’idée coloniale sous le IIIᵉ république, ou comment les républicains de gauche et de droite, mais aussi des anti-républicains, ont « vendu » les colonies aux Français.
L’art contemporain africain cherche à se départir de l’étiquette « fétiche » héritée des débuts du XXᵉ siècle et s’aligne sur l’art contemporain occidental, voire l’« art contemporain global ».
L’histoire complexe de la colonisation a du mal à s’extraire des mémoires meurtries, sans doute parce qu’elle est encore souvent utilisée à des fins idéologiques.
Historien, chercheur-associé au Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation, co-directeur du Groupe de recherche Achac, Université de Lausanne
Professeur ordinaire à l’université de Lausanne (Unil), chercheur au Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation (Unil), co-directeur du Groupe de recherche Achac., Université de Lausanne