Le bio, la permaculture, la biodynamie… Les agricultures alternatives sont nombreuses, mais pas toujours faciles à distinguer. Un agronome et une biogéochimiste vous aident à y voir plus clair.
La diversité végétale aide à combattre les nuisibles. Elle provoque une certaine confusion du côté des nuisibles, et permet à leurs prédateurs de prospérer.
Cette petite île du Pacifique, qui a connu une ruée vers son phosphate à la fin du siècle dernier, illustre les conséquences tragiques de l’exploitation irresponsable des ressources naturelles.
Taking advantage of Europe’s sovereign debt crisis, outside investors have acquired substantial stakes in what have long been regarded as “sovereign” assets that are critical for the EU’s energy strategy.
Comment vivre des ressources de notre environnement sans les épuiser ? Cette question centrale à l’heure de la crise climatique suppose de définir ce qu’on considère comme des « biens communs » à tous.
Ces méthodes précieuses pour adapter la gestion côtière au changement climatique souffrent encore d’un manque de connaissances et de financements qui freinent leur déploiement.
Les derniers JO, à Tokyo en 2021, ont été considérés comme les plus chauds de l’histoire. L’effet combiné de la chaleur et de l’humidité a infligé à certains athlètes des conditions proches de la torture.
Davide Faranda, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Il est désormais possible de relier les événements météorologiques extrêmes au changement climatique : on parle d’attribution climatique. Explications.
Les promoteurs des semences paysannes tâchent d’organiser leur survie et leur indépendance vis-à-vis du modèle industriel dominant. Un enjeu de management dans notre rapport au vivant.
Les terres excavées, un déchet pas comme les autres ? Sans traçabilité, leur réutilisation peut propager des pollutions. Mais elles constituent aussi une ressource précieuse, car non renouvelable.
Du jamais-vu : l’équivalent de 18 mois de précipitations en une seule journée. Il faut davantage y voir la marque du changement climatique que celle d’une modification volontaire de la météo.
La peur est-elle l’émotion qui domine lors des rencontres entre loups et humains ? Une étude menée en France montre que la surprise et l’intérêt vont souvent l’emporter sur les émotions négatives.
Le caractère centralisateur de l’éolien offshore, poussé à l’échelle européenne, se heurte au défi de l’acceptabilité. C’est à l’échelle locale que celle-ci se joue.
Helene Soubelet, Fondation pour la recherche sur la biodiversité et Denis Couvet, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Les contributions « matérielles » de la nature sont souvent favorisées aux dépens d’autres contributions tout aussi essentielles, engendrant des injonctions contradictoires.
Paradoxe de notre époque : ces dernières décennies, l’expression « urgence climatique » s’est démocratisée, mais l’injonction à agir qu’elle contient n’est pas advenue.
Marc Delepouve, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Traduire les rapports du GIEC en objectifs chiffrés puis en politiques climatiques, une gageure ? Cet exercice délicat peut conduire à la sous-estimation de certains risques climatiques.
Pour s’adapter au risque d’inondation, il faut d’abord comprendre les spécificités hydrogéologiques d’une région… et éviter de construire en zone inondable. Exemple dans le Pas-de-Calais.
La facture des inondations est élevée. Comment limiter la casse ? Les solutions basées sur la nature sont en tout cas privilégiées par la population par rapport à celles basées sur le génie civil.
Depuis quelques années, des réglementations viennent progressivement encadrer les investissements des banques pour les rendre plus vertueux et aider les clients à choisir où leur argent est placé.
Laura Bullon-Cassis, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Depuis les grandes manifestations organisées à Madrid (COP25) et de Glasgow (COP26), les jeunes semblent de moins en moins audibles à l’occasion des grandes messes onusiennes sur le climat. Pourquoi ?
Une enquête réalisée auprès de plus de 2 600 français montre qu'une majorité considère comme acceptable de bloquer une entreprise polluante ou bien d'occuper une zone naturelle menacée.
Les compétitions sportives de plein air, même lorsqu’elles s’adressent aux sportifs amateurs, impactent l’environnement. Mais des modèles alternatifs plus écologiques émergent.
Une étude montre une baisse de 21 % de la biodiversité en moyenne dans les parcelles de banane fréquemment traitées avec du glyphosate. Le glyphosate perturbe également davantage les espèces natives.
Les leviers pour rendre les modes de consommation sobres plus désirables relèvent à la fois d’une transformation des représentations et de la mise en place de dispositifs concrets.