Sur ces îles à mi chemin entre Afrique et Antarctique, le changement climatique atteint une vitesse record et perturbe les espèce adaptées depuis des millions d'années à la vie en eaux froides.
La diversité génétique est capitale pour la survie des écosystèmes. Des engagements internationaux sont plus que jamais nécessaires et maintenant réalisables pour optimiser sa protection.
Thomas Uboldi, Université du Québec à Rimouski (UQAR)
L’océan est souvent considéré comme un univers silencieux. Or, aujourd’hui, de nombreuses études soulignent l’importance du paysage sonore pour une multitude d’espèces marines, petites et grandes.
Depuis plusieurs décennies, cet espace est en proie à un déséquilibre anthropo-écologique, auquel s’ajoute les changements climatiques amorcés depuis le début des années 1970.
Longtemps pêché en rade de Brest, Mimachlamys varia a été victime ces dernières décennies de la surexploitation et de la perte de son habitat. Un programme tente de le réintroduire.
Cette technique de pêche constitue l’une des pressions la plus répandue et intense sur les fonds marins. Mais des pistes de réduction de ses effets délétères existent.
Nadia Améziane, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et Marc Eléaume, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Embarquez sur l’Aurora Australis, un brise-glace de 100 mètres de long pour découvrir des espèces uniques, comme ce poisson au sang blanc dépourvu d’hémoglobine.
Les alertes se multiplient sur l’état des océans. Comment les sciences océaniques, entre diversité, coopération et ouverture, posent-elles les premiers jalons d’un océan bien commun ?
L’océan Austral constitue le principal réservoir de chaleur et de carbone de notre planète. Il abrite des formes de vie extraordinaires, des invertébrés microscopiques aux gigantesques baleines.
Originaire du Pacifique Sud et de l’océan Indien, le poisson-lion a désormais élu domicile dans d’autres régions du monde. En Mer méditerranée, ce prédateur redoutable dévaste les écosystèmes marins.
6ᵉ extinction, une expression sans appel. Entre hypothèse et spéculation sur l’avenir, les auteurs optent pour la justesse scientifique. Sans minimiser pour autant la perte de biodiversité en cours.