Emmanuel Blanchard, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Il y a 95 ans, le drame migratoire du Sidi Ferruch secouait la presse. Comme aujourd’hui, des contrôles renforcés poussaient les candidats à la traversée de la Méditerranée à mettre leur vie en péril.
Les températures mondiales ont augmenté d’environ 1 °C en moyenne, mais le réchauffement fait déjà des ravages. Et ces effets s’aggraveront si les émissions continuent d’augmenter.
Gilles Pison, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et France Meslé, Ined (Institut national d'études démographiques)
Depuis le début de l’épidémie, le SARS-CoV-2 a fait près de 90 000 décès dans notre pays selon le décompte de Santé publique France. Comment cette situation se traduit-elle en termes de surmortalité ?
Compter les décès de la Covid s’apparente à une figure imposée pour nos gouvernants. Mais, en mettant en avant cette morbide comptabilité, ne se contraignent-ils pas à prendre de mauvaises décisions ?
La philosophie peut apporter un éclairage intéressant sur notre rapport à la mort et sur la façon dont nous envisageons la liberté individuelle au sein de la société.
Difficile de s’y retrouver dans les statistiques d’incidence et de mortalité du Covid-19 d’un pays à l’autre. Pour évaluer l’ampleur de la pandémie, des chercheurs ont analysé les données de 45 États.
Les mécanismes de fixation des prix, qui peuvent être 50 fois plus élevés d’un lieu à l’autre, demeurent extrêmement complexes – et étonnamment proches de ceux des logements des vivants.
Firmin Kra, Université Alassane Ouattara de Bouaké; Bernard Taverne, Institut de recherche pour le développement (IRD); Francesca Mininel, Institut de recherche pour le développement (IRD); Francis Akindès, Université Alassane Ouattara de Bouaké; Gabriele Laborde-Balen, Institut de recherche pour le développement (IRD) et Marc Egrot, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Voici comment des anthropologues ont contribué à relever le défi de la modification des pratiques habituelles d’accompagnement des fins de vie en milieu hospitalier en contexte de Covid-19.
Cécile Flammant, Ined (Institut national d'études démographiques); Laurent Toulemon, Ined (Institut national d'études démographiques) et Sophie Pennec, Ined (Institut national d'études démographiques)
Combien y a-t-il d’enfants orphelins en France ? Leur proportion a-t-elle diminué ces dernières décennies avec la baisse de la mortalité des adultes ?
La France et l’Allemagne affichent un nombre d’infections au Covid-19 similaire, mais la mortalité a été nettement supérieure en France. La cartographie en donne quelques éléments d’explication.
Cette mesure, dont le coût économique est évalué à plus de 500 millions d’euros tous les ans, pose avant tout la question de savoir si nous sommes prêts à payer pour réduire nos émissions de CO₂.
Anne-Marie Konopka, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC); Christine Sevilla-Dedieu, Fondation MGEN pour la santé publique et Thomas Barnay, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Si la France est bonne élève en termes d’accès aux soins, elle accuse un retard patent en matière de prévention. Notamment pour éviter la survenue de certains cancers, dont celui du col de l’utérus.
Derrière cette question à l’apparence simpliste se cachent beaucoup de difficultés, en effet la plupart des décès sont imputables non seulement au Covid mais potentiellement à d’autres pathologies.
Anthropologue et démographe, professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle et conseiller de la direction de l'INED, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Anthropologue, Centre Régional de Recherche et de Formation à la prise en charge Clinique de Fann (CRCF, Dakar), Institut de recherche pour le développement (IRD)