Stéphane Resche, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
À une période plutôt dense – et assez sombre – du point de vue des relations internationales, s’ajoute un calendrier propice à la politisation sur et en dehors du plateau du concours.
Isabel Kusche, Réseau français des instituts d’études avancées (RFIEA)
Souterraine, elle peut générer des attentes inconciliables dans l’électorat, une forme de « clientélisme numérique » dans lequel chacun se voit promettre ce qu’il veut.
Même si des progrès ont été réalisés ces dernières décennies, la fin de la course au moins-disant social et fiscal apparaît encore comme une perspective lointaine dans l’UE.
Les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-Sept ont opté pour une extension « flexible » jusqu’au 31 octobre 2019, qui s’articule autour de deux dates et repose sur deux principes fondamentaux.
Le Brexit représente une épreuve d’Hercule pour la démocratie britannique, qui doit vivre avec la concurrence de deux souverainetés : celle du Parlement et celle du peuple.
Tout reste encore envisageable, mais c’est au Royaume-Uni qu’il revient de prendre une décision avant le 12 avril, et d’endosser enfin la responsabilité de ses choix, quels qu’ils soient.
La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne aura un impact significatif sur les chaînes de valeur en Europe. La France devrait être davantage concernée que ses voisins.
La renaissance européenne ne sera possible qu’au prix d’une réflexion renouvelée sur la personne, la communauté et sur les figures contemporaines de la vertu, la frugalité, l’hospitalité, le courage en politique.
Première dans l’Histoire, la présidence jumelée de la France et l’Allemagne du Conseil de sécurité des Nations unies a démarré le 1ᵉʳ mars. Une des rares conséquences positives du Brexit pour l’UE ?
Les dommages causés aux universités britanniques ne bénéficieraient pas nécessairement à d’autres universités du continent, comme certains le pensent à tort.
Des économistes du CEPII estiment qu’en cas de non-accord, les PIB du Royaume-Uni et de l’Union européenne pourraient respectivement reculer de 2,8 % et 0,8 %.
Les observations d’un spécialiste de la littérature anglaise à propos de ce qui a conduit le Royaume-Uni à vouloir rompre les amarres, de manière sans doute irrévocable.
Que les perspectives du monde soient assez lugubres pour l'année 2019 relève du lieu commun. On peut toutefois tenter de dessiner les quelques leviers dont nous disposons encore.
Décryptage des stratégies américaines, européenne et chinoise qui conduisent les pôles de la Triade à des positionnements bien spécifiques dans les échanges internationaux.
Le couple franco-allemand met de côté l’objectif de contraindre les opérations les plus court-termistes pour tenter d’emporter l’adhésion des pays membres les plus réticents.
Peu réaliste sur le plan opérationnel et institutionnel, cette idée a le mérite d’exprimer une communauté de destin partagée par les Européens face à un monde multipolaire et incertain.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay