D’après les résultats de la dernière vague de l’enquête du Baromètre de la confiance politique du Cevipof, rien n’indique un élan d’enthousiasme à l’égard de la science.
La gestion de la pandémie par le gouvernement Macron pourrait donner lieu à de nouvelles formes de gouvernances plus autoritaires fondées sur le rejet de la démocratie représentative ordinaire.
La crise, c’est de la complexité à gérer, tant de nombreuses parties prenantes sont concernées. Il est surtout difficile de trouver la juste dose d’actions, de paroles, d’anticipations.
Le mouvement des « gilets jaunes » a été particulièrement massif et virulent dans l’île de la Réunion, mais c’est aussi là que la crise a pris fin le plus vite.
Le processus de « déprofessionnalisation » de la vie politique est au cœur des municipales pour LREM qui fait face à un manque de ressources locales et à un contexte politique délicat.
Les promesses de dons ont rapidement atteint un milliard d’euros après l’incendie de la cathédrale parisienne en avril, contre quelques millions après l’inondation de la cité des Doges en novembre.
L’acte de décès de l’OTAN a souvent été dressé depuis la fin de la guerre froide, y compris tout récemment, mais l’Alliance est toujours là et a peut-être encore de longues années devant elle.
La mise en place de l’âge pivot à 64 ans appellerait notamment un renfort des dispositifs en faveur des chômeurs proches de la retraite, aujourd’hui insuffisants.
Peut-on évoquer une « crise de l’immigration » en France qui justifierait de ternir l’épure « progressiste » portée par le président tant sur le plan intérieur que dans l’arène européenne ?
Enlisé dans une communication difficile et désordre sur nombre de sujets, le chef de l’État a la possibilité de rétablir le dialogue social sur les retraites… À condition de changer de méthode.
Rémi Bourguignon, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
La gouvernance du nouveau régime de retraites remet en question le rôle des partenaires sociaux, réduit essentiellement à celui de conseil et d’appui technique.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La mobilisation est plus complexe qu’en 1995 contre le plan Juppé. Elle témoigne d’une tendance à la radicalité et d’un ressentiment envers le chef de l’État, sur fond de système politique décomposé.
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po