L’État a annoncé débloquer 225 millions d’euros pour soutenir l’industrie culturelle française. Un geste qui paraît bien dérisoire face à la colossale concurrence mondiale…
On considère souvent que des classes moins chargées permettent une ambiance de travail plus sereine et un meilleur suivi des élèves. Mais les recherches montrent que les enjeux sont plus complexes.
Si les élites allemandes restent très pro-européennes, un quart de l’électorat outre-Rhin estime que les inconvénients l’emportent sur les avantages apportés par l’Union européenne.
L’ENA a vécu car elle était liée au culte de l’État qui a commencé à s’effacer à partir des années 1980 lorsque les élites sociales ont commencé à redécouvrir les grandes entreprises.
L’une des hypothèses tient à l’offre de pensée politique en France : tandis que la gauche connaît une multiplicité de tendances, la droite se confronte à un appauvrissement idéologique.
Le vote blanc n'est toujours pas comptabilisé dans les suffrages exprimés alors que les citoyens sont de plus en plus nombreux à y recourir. Le Président Macron a pourtant exclut toute réforme.
Pour réduire les inégalités, les élus américains du Parti démocrate veulent mobiliser cet outil fiscal qui a été progressivement abandonné ces dernières années dans les pays européens.
Diversifier les origines des candidats ne suffira pas à les doter d’une vision plus réaliste de la société. Et si on leur permettait de mener des enquêtes de terrain, comme des ethnologues ?
La fin des fermetures de classes et d’hôpitaux jusqu’à la fin du quinquennat et la suppression de l’ENA symbolisent la primauté de la communication sur la vision des services publics.
Les théories managériales et organisationnelles permettent de comprendre les mécanismes qui font que tout le monde se sent concerné par un seul et même but après une tragédie.
Les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-Sept ont opté pour une extension « flexible » jusqu’au 31 octobre 2019, qui s’articule autour de deux dates et repose sur deux principes fondamentaux.
La querelle autour de la proportionnelle est aussi ancienne que la République : les jugements positifs ou négatifs sont fonction des circonstances, des intérêts partisans et des positions idéologiques.
Ce dont l’Europe meurt depuis 20 ans, c’est de l’immobilisme des progressistes autoproclamés qui, tout en clamant être les « bons Européens », sont surtout les défenseurs d’un statu quo intenable.
Les initiatives comme « C’est qui le patron ? ! » ont un impact positif mais font porter au consommateur l’entière responsabilité du changement, oubliant les rôles de l’État et des grandes entreprises.
Le gouvernement risque d’être coincé entre le fait de décevoir un mouvement de contestation puissant et s’engager dans une politique de réforme institutionnelle allant bien au-delà de ses projections.
Face à l’épuisement du ressort de la fiscalité indirecte, le gouvernement pourrait être tenté de mettre en place des prélèvements affectés à des dépenses spécifiques. Une option qui a ses limites.
Du point de vue du gouvernement, le grand débat donne un état de l’opinion publique sur les réformes à venir et, surtout, il le dédouane en procès de verticalité et d’absence de concertation.
L’entreprise est le lieu où prennent naissance les différences de revenus, les inégalités. Pour changer en profondeur le contrat social, il faut d’abord repenser la propriété de l’entreprise.
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po