Ni gaulliste ni bonapartiste, le macronisme révèle un mode « corporate » d’exercice du pouvoir, qui se nourrit du modèle organisationnel des grands groupes privés.
Le 17 décembre 2017, Laurent Delahousse a réalisé une interview marchée d’Emmanuel Macron. L’article revient sur l’importance de la conversation politique, ses gestes et son contexte.
Dans certains dossiers particulièrement sensibles, du nucléaire aux pesticides, le ministre d’État apparaît avoir eu moins de poids que certains lobbies ou d’autres ministères.
Quelle lecture peut-on faire de ce « moment » assez extraordinaire dans la vie de notre démocratie, où le pouvoir du Président, si ce n’est la Cinquième République, ont paru trembler sur leur base ?
Claire Oger, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
L’exposition qui s’est tenue récemment au Louvre permet de réfléchir aux continuités entre les représentations du pouvoir dans la peinture et les formes plus actuelles de la communication politique.
La visite récente d’Emmanuel Macron sur le continent, bien que planifiée depuis plusieurs semaines, visait à sauver une force conjointe du G5 Sahel (FC-G5S) en grand péril.
Le rétablissement en 2008 du droit d’intervention du Président devant les chambres, complété par la proposition de Macron, constitue un spectaculaire renversement des bases du régime parlementaire.
La crise longue des relations entre les représentants élus de la nation et les militaires est-elle terminée ? Si les moyens augmentent, la question de la place des armées reste en suspens.
Si tout repose sur l’affirmation d’une incurie radicale de ses prédécesseurs, il va devenir de plus en plus difficile au fil de ces rendez-vous annuels à Versailles de tout expliquer par le passé.
Y a-t-il des gagnants et des perdants parmi les organisations syndicales ? Ni l’un, ni l’autre. Juste un rendez-vous manqué vers des relations sociales pacifiées au sein de la SNCF.
Si rien en Europe ne peut se faire contre l’Allemagne et la France, il n’est pas assuré dans le contexte européen d’aujourd’hui que le tandem franco-allemand ait la force d’entraînement requise.
Les déclarations du Président ne démentent pas les intentions du candidat en ce qu’elles font entrevoir une théorie de la justice adaptée à la nouvelle économie comme à la société numérique.
La relance du projet européen gagnerait en crédibilité si l’Allemagne et la France s’engageaient fermement derrière la Commission européenne pour rapprocher les législations en matière migratoire.
Le pari d’Emmanuel Macron était de poser les bases d’une réconciliation fructueuse. Il est encore loin d’avoir été tenu, et l’image d’un « Président des riches » sanctionne un déséquilibre flagrant.
La sortie de Macron sur le « pognon » des aides sociales dénote une incompréhension profonde de notre protection sociale qui vise à sécuriser les parcours de vie.
Alors que les candidats au bac 2018 entament ce lundi 18 juin le marathon des épreuves écrites, retour sur un leitmotiv des projets de réformes du bac depuis cinquante ans.
Au G7, Donald Trump n’a fait que pousser à l’extrême une posture américaine rétive à toute contrainte qui pourrait nuire à la sécurité, à l’identité, aux intérêts des « vrais » Américains.
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po