À l’opposé de la « présidence normale » de son prédécesseur, le président Macron souhaite renouer avec la conception présidentialiste des institutions voulue par le général de Gaulle.
La volonté de relance de la construction européenne de Mme Merkel pourrait la conduire à faire des concessions sur la vision allemande de la monnaie, au prix d’une forte opposition interne.
Le Président Macron participe, ce 2 juillet, à Bamako, à un sommet réunissant cinq chefs d’État de la région. Il s’agit d’accélérer la mise en place d’une force militaire antiterroriste.
Éléments-clés du corpus doctrinal du nouveau quinquennat,la valorisation et la légitimation de la société civile interviennent à un moment délicat pour les associations sur le plan international.
La montée de la société civile peut se voir comme une réponse au cycle politique antérieur, celui des groupes minoritaires. Il s’agit désormais de projeter un projet commun pour une majorité.
Malgré le manque d’intérêt d’Emmanuel Macron pour les enjeux liés à l’immigration et à l’asile lors de sa campagne électorale, les chantiers explosifs vont nécessairement rythmer le quinquennat.
Les électeurs viennent de la renouveler profondément, et même comme jamais ils ne l’avaient fait sous la Vᵉ République, pas même en 1958 lors du retour au pouvoir du général de Gaulle.
Le projet de loi concocté par le gouvernement, au prétexte d’une lutte primordiale contre le terrorisme, porte gravement atteinte à l’ensemble des droits et libertés.
Aujourd’hui, les remaniements ministériels rythment notre vie politique. Qu’en était-il sous l’Ancien Régime ? Et comment cette pratique évolue pour tenter de correspondre à la société contemporaine ?
Les élections législatives de 2017 ont marqué un nouveau record d’abstention : 51,3 % au premier tour et 56,6 % au second tour. Comment expliquer ce phénomène et surtout comment l’endiguer ?
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Au terme d’une longue période électorale, le paysage politique français est totalement chamboulé. Les anciens partis de gouvernement sont marginalisés au profit d’une force centrale.
Riches en résultats inattendus ou mal perçus, ces élections législatives sont un ferment de recomposition politique qui fera date dans l’histoire de la Vᵉ République.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Laminée aux législatives par la percée du mouvement d’Emmanuel Macron, la gauche peut-elle renaître de ses cendres ? Sans doute, mais en dehors des cadres politiques habituels.
Ce dimanche, le pic de 51,3 % pourrait bien être encore battu au second tour de la législative. Il il est urgent d’explorer des pistes institutionnelles et plus pratiques pour réduire son poids.
Macron tente d’établir un centre parlementaire, une expérience inhabituelle sous la Vᵉ République, mais connue depuis Cicéron jusqu’à la IIIᵉ République, en passant par Machiavel et Bonaparte.
On voit souvent le management inter-générationnel comme le management des Y ou Z. Avec un président de la génération X, un jeune président, le paradigme va peut-être changer. Comment le gérer ?
En atomisant les formations traditionnelles, Emmanuel Macron peut faire de La République en marche ! un axe central et durable de la vie politique, et rebâtir ainsi durablement l’échiquier partisan.
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Depuis 2002, les législatives suivent la présidentielle de quelques semaines. Dans ce contexte, le président a en effet de fortes chances d’avoir une majorité parlementaire.
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po