Sébastien Clément, École d'architecture de La Réunion, antenne de l'ENSAM
Afin de protéger la biodiversité exceptionnelle l’ïle de la Réunion, il faut apprendre à la reconnaître, l’une des missions du jardin-école planétaire.
Peu à peu, nous évinçons la nature du quotidien, de nos modes de vie, de notre culture, et même de notre langage. Il est urgent de la réintégrer à notre culture commune.
On dénombre en France une centaine d’entreprises d’agriculture urbaine. La région parisienne est actuellement la plus dynamique sous l’impulsion de l’opération « Parisculteurs ».
Face aux menaces pesant sur la biodiversité, une prise de conscience émerge dans les villes. Parmi les initiatives existantes, l’outil Jardibiodiv s’intéresse plus particulièrement aux sols urbains.
L’expérience fondatrice des Jardins de Cocagne éclaire utilement les enjeux de l’« insertion par l’activité économique » à l’heure d’un nouveau plan contre la pauvreté.
Comment des citadins en situation de précarité s’adaptent à la crise en se réappropriant des espaces libres pour tenter d’améliorer leurs conditions de vie.
Plusieurs espèces géantes de Plathelminthes terrestres ont envahi la France et ses territoires d’outre-mer, menaçant la biodiversité. Grâce à la science participative, l’invasion est enfin reconnue.
Un nouveau protocole national est attendu pour le traitement de cette maladie transmise par les tiques. En dépit des incertitudes scientifiques, des améliorations sont possibles.
Du jardin vu comme un coin de paradis au sein de la ville à la ville se nichant dans des espaces végétalisés, le lien entre nature et culture se décline dans l’environnement urbain.
Il n’est pas si fréquent que l’on découvre une nouvelle espèce de mammifère en France : voici Talpa aquitania, la taupe aquitaine, qui se plaît au sud et à l’ouest de l’Hexagone.
Fabriquer la ville ne doit pas être réservé aux élites : les citoyens doivent pouvoir s’approprier l’espace urbain et mobiliser leur créativité pour réinventer le quotidien.
Serge Muller, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN); Germinal Rouhan, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), and Philippe Clergeau, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Si elles symbolisent le règne du béton et des infrastructures, les villes abritent aussi une biodiversité variée de mieux en mieux prise en compte.
Il a identifié de nombreuses espèces de plantes, conçu un projet d’exploitation agricole en Afrique de l’Ouest, contribué à l’abolition de l’esclavage… Redécouvrons Paul Erdmann Isert.
Il a fréquenté le jardin du Roi, collaboré avec le peintre de fleurs Pierre Joseph Redouté, nommé l’eucalyptus… Redécouvrons L’Héritier de Brutelle, botaniste amateur passionné.
Donner à la nature une vraie place en ville passe notamment par des initiatives de continuités écologiques qui permettent aux espèces de se déplacer dans les espaces urbains.
Beaucoup a été écrit sur la protection individuelle contre les tiques, mais la prévention repose aussi sur la gestion des espaces verts. Citoyens et scientifiques explorent différentes approches.
Qui donne son nom de baptême à une espèce vivante ? Sur quels critères ? Explications avec un ver tout plat, homonyme d’un certain président américain… Première chronique « En direct des espèces ».
Maître de conférences, chercheur à l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), botaniste systématicien, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Associate professor en économie - Grenoble Ecole de Management, F-38000 Grenoble, France - coordinatrice recherche Chaire Unesco pour une culture de paix économique - co-titulaire Chaire Territoires en Transition, Grenoble École de Management (GEM)