Ce plan réoriente la lutte contre la radicalisation vers trois dimensions importantes qui lui ne sont pas exclusives : l’éducation, la prévention et l’évaluation.
Leur violence collective, contenue et auto-limitée, se présente comme ciblée et différenciée, mais aussi comme une réponse aux violences sociales, économiques et autres destructions environnementales.
Les attaques de Pâques semblent principalement être le fruit de l’importation sur l’île du djihad transnational, plutôt que le fait de dirigeants musulmans locaux modérés.
La campagne du candidat Gantz semble ainsi s’inscrire à la droite de Benyamin Nétanyahou, n’hésitant pas à mettre en avant les morts palestiniens comme preuve de la détermination de l’ancien général.
Pourquoi seules les milices peules sont-elles fréquemment accusées de djihadisme par l’ensemble des autres groupes d’autodéfense, avec les répercussions que l’on sait sur les civils ?
Il y a un siècle, le 29 mars 1919, la Cour d’assises de la Seine acquittait Raoul Villain, l’assassin de Jean Jaurès. Retour sur ce procès et sur ses suites politiques.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le contexte qui autorise les rumeurs et le passage à l’acte est celui, avant tout, d’une fragmentation sociale et culturelle de notre pays, sur fond de crise du système politique.
Comment comprendre les mécanismes psychologiques qui entretiennent et nourrissent la rumeur anti-Roms au point de déclencher de véritables assauts organisés à leur encontre ?
Une grande partie des tensions actuelle est due à l’irruption d’acteurs externes. Mais sans État pour s’interposer, défendre et expulser les acteurs de la discorde, la violence risque de s’accroître.
Tous les samedis, la violence se déchaîne dans nos centres-ville. Et la haine envahit les réseaux sociaux. Est-il possible, et comment, d’interrompre cette course à l’abîme ?
Au cœur des manifestations émotives, les discours de haine prolifèrent sur Internet : insultes, menaces, injures, rien ne semble retenir certains. Que faire ?
Si cette proposition de loi ne convainc pas, elle permet de stopper des violences désormais systématiques lors de chaque manifestation et d’éviter l’utilisation des armes intermédiaires.
Et si Boko Haram puisait sa violence non pas dans le terrorisme islamique contemporain mais dans une histoire régionale meurtrière qui a eu un écho puissant au tout début du XXᵉ siècle ?
La démocratie sénégalaise est connue pour sa capacité à produire des alternances, qui nourrissent des récits parfois mythifiés. Mais cette prouesse ne se produit que sous certaines conditions.
Lorsqu’un professionnel exerce un métier en contact direct avec un public, ses émotions doivent être tour à tour contrôlées, réprimées, simulées ou réfrénées.
Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay