Une photo prise à l'imprimerie du groupe Riccobono à Tremblay-en-France, près de Paris, montre le quotidien français Le Monde alors qu'il était imprimé, le 4 août 2020.
Martin Bureau/AFP
L’acte humoristique est un moment de libération d’une contrainte, de relativisation d’un savoir unique. Mais, s’il désacralise, ce n’est pas pour resacraliser par-derrière.
Les caméras devant la salle d'audience du procès Charlie Hebdo.
Stéphane de Sakutin / AFP
A partir de leurs observations quotidiennes, deux chercheuses interrogent la notion de «vérité», telle qu’elle est mobilisée à l’audience du procès des attentats de janvier 2015.
Mémorial éphémère devant l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes, janvier 2017.
S.Hennebert
Une enquête récente montre que l’attentat de l’Hyper Cacher s’inscrit dans la généalogie d’actes et de violences à caractère antisémites depuis le meurtre de Ilan Halimi en 2006.
« Bref du pape en 1791 », une réponse anonyme à la bulle « Caritas » du pape Pie VI dans laquelle il a dénoncé la « Constitution civile ».
Musée Carnavalet, Paris
Caricature et satire se sont développées grâce à l’existence d’un espace public démocratique. Retour sur la place et le rôle de la caricature en France, de la Révolution à Charlie Hebdo.
Le slogan ‘Je suis Charlie’ a été détourné, remanié, reformulé, parfois en solidarité avec l'hebdomadaire satirique français, comme ici à Bogota, Colombie (14 janvier 2015) parfois en opposition.
Luis ACOSTA / AFP
Comment le cri d’empathie « Je suis Charlie » est devenu le fer de lance de débats tendus occultant des positionnements plus nuancés.
Anti-masques, gilets jaunes, personnels soignants en colère, aspirants au terrorisme, militants écologistes? L'adjectif ‘radicalisé’ a souvent accompagné les récents mouvements sociaux.
AFP
Les termes « radicalisation » et « radicalisés » ont transcendé les lignes éditoriales et les oppositions politiques et connu une véritable explosion depuis 2015.
Les professionnels préparent les caméras - fait rare- dans le tribunal où se tiendra le procès des mis en cause dans les attentats de janvier 2015.
STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
À bien des égards ce procès est unique, non seulement par son fort impact médiatique, sa durée, mais aussi en raison des débats sociétaux qu’il relance, comme celui sur les limites de l’état de droit.
Le président Emmanuel Macron rend hommage au Géneral Charles de Gaulle le 8 mai. La portée de ses messages symbolique semble se perdre auprès du public.
Francois Mori/AFP
En analysant les réactions après l’attentat contre Charlie Hebdo, on observe que ces dernières sont souvent très éloignées des valeurs auxquelles était attaché le journal.
Une caricature de Donald Trump et de la reine Elizabeth d'Angleterre, signé Dave Brown, dans le quotidien The Independent (juin 2019).
norbet1/Flickr
Le dessin de presse se joue dans un rapport triangulaire entre un dessinateur qui raconte, une cible objet de sa mise en dessein, un lecteur qui interprète et juge.
Cérémonie à Pézenas (sud de la France) en hommage aux deux policiers tués à leur domicile de Magnanville en juin 2016.
Sylvain Thomas/ AFP
Alors qu’aux États-Unis, une étude souligne le faible taux de récidive en matière de terrorisme, le risque est bien plus tangible en France.
Plusieurs dizaines de femmes sont rassemblées le 2 avril 2011 place du Capitole à Toulouse, pour protester contre “toutes les formes de stigmatisation des musulmans en France.
Remy Gabalda/AFP
Virginie Martin, politologue et sociologue, interroge la psychotraumatologue Viviane Batton Paillat sur l’accompagnement des victimes d’attentats, y compris les secouristes.
Contrairement à l’hypothèse d’Emmanuel Todd, les villes ayant les niveaux moyens de préjugés implicites les plus forts sont celles qui ont participé le moins aux manifestations « Charlie Hebdo ».
Christian Mouhanna, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
La France a besoin d’une vraie réflexion sur ses politiques de sécurité afin de sortir du discours simpliste sur une autorité fondée uniquement sur la menace et le rapport de force.
La carte de séjour de l'auteur de l'attaque de Nice.
Police nationale/ AFP
Thomas Lindemann, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Plutôt que d’opposer les Lumières occidentales à un obscurantisme islamiste, il serait nécessaire de redécouvrir, dans la tradition critique, la violence potentielle de la raison.
Jacques Pothier, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Le XXIᵉ siècle a été inauguré par les attentats du 11 septembre 2001. Mais cet événement avait été précédé lui-même par plusieurs drames sanglants aux États-Unis.
En 2015, le nombre d’actes racistes a connu une hausse de 22 %, atteignant un niveau record. Dans le même temps, une enquête révèle une hausse de la tolérance. Analyse de ce paradoxe.