Damien Simonneau, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Dans le contexte actuel, marqué par le terrible bilan humain des attaques commises le 7 octobre par le Hamas, les responsables israéliens envisagent essentiellement des issues.
En diffusant les images brutales de son opération du 7 octobre, le Hamas se rapproche du modus operandi de communication de l’État islamique. Il a bien compris leur pouvoir comme arme de guerre.
Les politiciens utilisent leurs présomptions concernant les habitants de Gaza pour appuyer leurs politiques. Mais ces derniers ont leur propre façon de voir les choses.
Les investisseurs semblent aujourd’hui dans l’expectative sur le marché du Brendt, dans l’attente de connaître l’ampleur d’une éventuelle contagion géopolitique du conflit israélo-palestinien.
Les divergences qui taraudent la gauche européenne à propos du conflit israélo-palestinien soulignent sa difficulté à trouver un électorat stable face à la montée de nouvelles droites populaires.
Les capacités de renseignement d’Israël sont considérées parmi les meilleures au monde, mais contrairement aux États-Unis, il n’existe pas d’organisation centrale coordonnant tous les renseignements.
Israël et la Palestine ont notamment ratifié les Conventions de Genève. Que dit le droit international de la situation d’avant l’attaque du Hamas, et que dit-il des actions des belligérants ?
Le déchaînement de violence à l’œuvre au Proche-Orient, las actes posés en tout premier lieu comme la réponse qui y est apportée, conduit inévitablement à des crimes de guerre.
Les manquements internes israéliens qui ont précédé la guerre de Kippour, il y a 50 ans, avaient coûté leur poste au premier ministre israélien de l’époque. L’histoire pourrait-elle se répéter ?
Après sa médiation réussie entre l’Iran et l’Arabie saoudite, la Chine souhaite s’impliquer dans le conflit israélo-palestinien. Quelle est la portée de cette dynamique diplomatique ?
Ammar Kandeel, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
L’Histoire est généralement racontée par les vainqueurs. En France, les Palestiniens ont dû faire preuve de persévérance pour que leur récit de leur expulsion de Palestine soit finalement entendu.
Doctorante associée à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire en science politique et relations internationales (CMH EA 4232-UCA), Sciences Po
Chercheure associée à l’Institut français du Proche-Orient (IFPO – Beyrouth) et membre du Conseil arabe des sciences sociales, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Professeur de sociologie politique. Chercheur au Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (CESSMA), chercheur associée au Centre d'Etudes et de Recherche Moyen-Orient, Méditerranée (CERMOM) , Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po