L'enlisement du conflit yéménite est une des raisons qui font passer la normalisation avec Israël au second plan pour l'Arabie saoudite, au profit d'un apaisement avec l'Iran. Ici, un panneau représente les dirigeants saoudiens et émiratis côte à côte, dans la ville portuaire yéménite d'Aden, en 2019.
Saleh al-Obeidi/AFP
Une sortie de crise entre l’Arabie saoudite et l’Iran semble amorcée, la dernière guerre de Gaza ayant remis en cause le grand projet de normalisation avec Israël, auparavant soutenu par Riyad.
L’étudiante palestinienne Mira Krayem, 24 ans, dans une allée du camp de réfugiés palestiniens de Chatila, à Beyrouth, le 21 mai 2021.
Anwar Amro/AFP
Marie Kortam, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le recours à la notion de « conscientisation » forgée par le Brésilien Paulo Freire permet de mieux comprendre les jeunes Palestiniens, notamment ceux qui vivent dans des camps de réfugiés au Liban.
Incendie dans un dépôt pétrochimique touché par des roquettes du Hamas la veille, près de la centrale électrique de Rutenberg (non visible) dans la ville d’Ashkelon, dans le sud d’Israël, le 12 mai 2021.
Jack Guez/AFP
Laetitia Bucaille, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
La nouvelle explosion de violence qui vient de se produire n’a guère fait avancer les choses : les deux côtés campent plus que jamais sur leurs positions.
Des Palestiniens célèbrent le cessez-le-feu annoncé entre Israël et les deux principaux groupes armés palestiniens, à Gaza, le 21 mai 2021.
Mohammed Abed/AFP
Plus de dix ans après le début des printemps arabes, l’attention se porte actuellement de nouveau sur le conflit israélo-palestinien. Comment ces deux phénomènes sont-ils interconnectés ?
Un jeune Palestinien lance des pierres en direction des forces de sécurité israéliennes, lors d'affrontements à Hébron, en Cisjordanie, le 14 mai 2021.
Hazem Bader/AFP
Le report des élections législatives palestiniennes, qui étaient prévues pour le 22 mai prochain, a joué un rôle non négligeable dans la détérioration de la situation.
Joe Biden, alors vice-président, est accueilli à Riyad le 27 octobre 2011 par le ministre saoudien des Affaires étrangères de l'époque.
AFP
Quelle politique Joe Biden conduira-t-il à l’égard des pays du Proche et du Moyen-Orient ? Ce tour d’horizon montre qu’il ne fera pas systématiquement l’inverse de son prédécesseur.
Manifestation sur la place Rabin de Tel-Aviv le 6 juin 2020 pour dénoncer le projet d'annexion par Israël de certaines parties de la Cisjordanie occupée voulu par le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, ici désigné par la formule « Crime Minister » au lieu de « Prime Minister ».
Jack Guez/AFP
Illégale au regard du droit international, l’annexion d’une partie de la Cisjordanie annoncée par Israël pourrait, paradoxalement, profiter dans une certaine mesure aux Palestiniens.
Les juges de la Cour européenne des droits de l'homme, en octobre 2017 à Strasbourg.
Jean-Francois Badias / POOL / AFP
L’Union européenne pourrait désormais être contrainte de revenir aux principes originels de son accord avec Israël de 1995 qui subordonne le développement du commerce au respect des droits de l’homme.
Affiche électorale de l'alliance politique israélienne Bleu et Blanc représentant, à gauche, son chef, le général d'armée à la retraite Benny Gantz, et à droite le premier ministre Benyamin Netanyahou.
Jack Guez/AFP
Après trois législatives en moins d’un an, Israël semblait s’acheminer vers un quatrième scrutin anticipé, mais Benyamin Nétanyahou et son rival Benny Gantz ont fini par trouver une solution.
Les acteurs Lior Raz et Tsahi Halevi interprètent les protagonistes de la série.
Allociné / Tender production
La série « Fauda » se veut le reflet fidèle du conflit israélo-palestinien, mais sert une vision politisée du conflit.
Une petite fille arabe israélienne glisse dans l'urne le bulletin de sa mère lors des élections législatives israéliennes du 2 mars 2020 dans la ville bédouine de Rahat (sud d'Israël).
Hazem Bader/AFP
Les élections législatives qui viennent de se tenir en Israël ont vu un succès historique pour les partis arabes, réunis pour la première fois au sein d’une liste unique.
Le mur de séparation entre une colonie israélienne et le village palestinien de Bilin, 16 juin 2015.
Edward Crawford/Shutterstock
Avocat israélien spécialisé dans la défense des droits humains, Michael Sfard vient de publier un livre essentiel pour bien saisir l’état actuel de la relation israélo-palestinienne.
Des Palestiniens regardent la conférence de presse télévisée du président américain Donald Trump et du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 28 janvier 2020, au camp de réfugiés de Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza.
Sais Khatib/AFP
Le plan de règlement du conflit israélo-palestinien proposé par Donald Trump ne tient aucun compte du droit international et s’aligne totalement sur les positions du gouvernement Nétanyahou.
Foxtrot, de Samuel Maoz (2017), illustre le désemparement des troupes israéliennes devenues ‘troupes de sécurité’ vivant dans des huis clos angoissants.
Sophie Dulac Productions
Deux œuvres cinématographiques participent à la redéfinition de la représentation des forces armées en Israël, et à la mise en lumière des paradoxes politiques du pays.
Benyamin Netanyahou, le 29 mai 2019, à la Knesset, après la décision de dissoudre l'Assemblée.
Menahem Kahana / AFP
Ce coup de théâtre est d’abord la conséquence d’un système de représentation proportionnelle quasi intégrale qui donne aux petits partis un pouvoir de blocage exorbitant.
Benny Gantz, le 1er avril 2019, à Tel Aviv.
Jack Guez/AFP
La campagne du candidat Gantz semble ainsi s’inscrire à la droite de Benyamin Nétanyahou, n’hésitant pas à mettre en avant les morts palestiniens comme preuve de la détermination de l’ancien général.
Une jeune Palestinienne rentrant chez elle dans le camp de réfugiés Al-Shati de la ville de Gaza.
Mohammed Abed/AFP
Rita Hermon-Belot, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)
En disant leur solidarité, les politiques et les médias n’ont cessé d’invoquer l’émotion de « la » communauté juive. L’expression n’est pas seulement impropre, elle est lourde d’effets délétères.
Manifestation anti-Trump à Jérusalem-Est, le 11 décembre.
Ahmad Gharabli/AFP
Avec la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël, Donald Trump persiste dans les décisions polémiques, en dépit des réticences d’une partie de son administration.
Dans un café à Jérusalem, le 6 décembre.
Ahmad Gharabli/AFP
Chercheure associée à l’Institut français du Proche-Orient (IFPO – Beyrouth) et membre du Conseil arabe des sciences sociales, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)