Avec la quasi mort politique de Lula, Jair Bolsonaro est passé de challenger à favori. Mais le Brésil est-il prêt à faire de l’extrême droite brésilienne la première force politique du pays ?
Des condisciples et des parents de trois étudiants portés disparus en mars à Guadalajara manifestent le 10 avril 2018.
Ulises Ruiz/AFP
Qu’est devenue la « transition démocratique » et les espoirs qu’elle avait suscités ? Qu’est-il arrivé à toute cette énergie sociale réveillée par les zapatistes ?
Le 16 avril 2018, à La Valette (Malte), cérémonie à la mémoire de la journaliste Daphne Caruana Galizia, assassinée six mois auparavant alors qu'elle enquêtait sur des affaires de corruption.
Matthew Mirabelli/AFP
Au sein de l’Union européenne, les organisations de la société civile sont de plus en plus sous la pression de gouvernements qui contestent leur légitimité et remettent en question leur loyauté.
Des soldats de l'opération Barkhane en patrouille dans le nord du Mali, en novembre 2017.
Daphné Benoit/AFP
Au Mali, la reconstruction de l’armée mais aussi de tout le système de sécurité du pays exige ainsi en tout premier une forte volonté politique pour sacrifier le clientélisme au souci de l’efficacité.
Manifestation anti-Lula, le 3 avril 2018, à Sao Paulo.
Miguel Schincariol/AFP
Comme l’illustre la décision de la Cour suprême au Brésil contre Lula, l’usage politique de la justice et la judiciarisation de la politique sont désormais monnaie courante en Amérique latine.
Le 27 mars 2018, à Kemerovo, des parents des victimes protestent contre l'incurie des autorités.
Dmitry Serebryakov/AFP
Les manifestations qui ont suivi l’incendie d’un centre commercial à Kemorovo, en Russie, ont révélé une inversion inédite du rapport entre dirigeants et dirigés.
Le dirigeant de la Ligue du Nord, Matteo Salvini, le 24 février, à Milan.
Miguel Medina/AFP
Amendes des banques, rémunérations extravagantes des dirigeants, corruption… Autant de signes du retour au régime féodal et dans une économie de la prédation, sur fond de risque maximum.
Messe à Kinshasa, avant un défilé anti-Kabila, le 21 janvier 2018.
John Wessels/AFP
Joseph Kabila se situe hors des normes de la politique africaine mais il reste dans la norme de l’histoire congolaise.
Un graffiti à Tunis rappelle aux passants l'un des principaux slogans entendus durant les manifestations de janvier 2018: « Fech Nestannew » en arabe tunisien, « Qu'attendons-nous ? »
Fethi Belaid/AFP
La corruption en Tunisie serait plus dangereuse que le terrorisme : l’inscription récente du pays à la liste noire de l’UE confirme que ce fléau endémique freine tout espoir de croissance.
L'ancien ministre du Budget, Jérôme Cahuzac, lors de son procès en appel, le 12 février 2018, au Palais de justice de Paris.
Eric Feferberg/AFP
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Alors que se tient le procès en appel de Jérôme Cahuzac, une enquête révèle les ressorts de la croyance au sein de l’opinion française en une corruption massive des élites politiques.
L'homme d'affaires Mohammed Mohiedin Anis. 70 ans, fume sa pipe, assis dans sa chambre et écoutant un vinyle. La photo, prise en 2013 à Alep, dans l'ancien quartier rebel al-Shaar, a fait le tour du monde.
Joseph Eid/AFP
Lorsque Michael Flynn est entré dans le palais de justice à Washington, les opposants les plus farouches en ont immédiatement déduit que cet épisode marquait le début de la fin pour Trump.
Allocution du Président Mugabe, à Harare, le 19 novembre 2017.
AFP
Dans ces deux pays, les familles au pouvoir depuis des décennies voient leur position brutalement remise en question. Un espoir pour toute l’Afrique australe.
Explosion sur le site de la plus grande raffinerie du pays, Amuay, en août 2012. Un sujet sensible à traiter pour les chercheurs.
Leo Ramirez/AFP
Le gouvernement vénézuélien et la polarisation politique ont fait de ce pays un terrain miné pour les chercheurs travaillant sur des sujets sensibles telles que les populations face aux catastrophes.
Opération de l'armée dans une favela de la province de Rio (novembre 2017).
Mauro Pimentel/AFP
La solidarité et l’énergie qui s’expriment dans les rues de Mexico se transformeront-elles en une force capable de changer la société ? Sur les réseaux sociaux, on veut y croire.
Certains spécialistes cherchent à se réfugier derrière le prétexte de la « guerre économique » pour faire oublier les erreurs de management inhérentes aux entreprises.
L'éphémère garde des Sceaux, François Bayrou, lors de la présentation du projet de loi.
François Guillot/AFP
La « moralisation » ou la « confiance » ne peut servir simplement de slogan. La défiance à l’égard de la politique instituée ne se résorbera que par des résolutions tenaces et avisées.
Un plongeur lors des « Journées olympiques » de Paris, les 23 et 24 juin.
Alain Jocard/AFP
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
S’abriter derrière des valeurs sportives vertueuses, souvent incantatoires, est tout aussi délétère que relayer un discours sur une corruption généralisée et un capitalisme sauvage inhérents au sport.
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité