L'inflation monte en flèche, mais les investisseurs ne semblent pas pour autant demandeurs sur les marchés secondaires des obligations qui la prennent en considération.
Gerd Altmann / Pixabay
Le contexte actuel devrait favoriser les produits financiers censés comporter des protections face à la flambée des prix. Or, leurs cours ne cessent de baisser. Pourquoi ?
Le cours de l’action Fosun a connu une baisse de 45 % en un an.
Wang Zhao/AFP
Les déboires du conglomérat chinois illustrent les difficultés actuelles des entreprises qui ont misé ces dernières années sur le levier financier en s’endettant lourdement.
Pourquoi les théories économiques qui tendent à conférer aux banquiers centraux un plus grand pouvoir d’intervention restent-elles vacillantes ?
Daniel Roland / AFP
Monnaie « hélicoptère », annulation des dettes publiques… Pourquoi les approches monétaires hétérodoxes ne parviennent-elles pas à remplacer la doxa monétariste ?
En 10 ans, les dépenses publiques sont passées de 56,3% à 59% du PIB.
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Le budget prévisionnel pour l’année prochaine affiche un déficit de 5 % et niveau d’endettement de 111,2 % rapporté au PIB. Une situation (pour l’instant) soutenable. Décryptage.
Les économistes canadiens prévoient une récession dans le courant de l’année 2023.
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Avec une récession qui semble imminente, de nombreux Canadiens s’inquiètent à juste titre de l’état de leurs finances. Voici quelques moyens de vous y préparer.
Détenus pris en photo le 10 mai 2022 dans une cellule du centre de Seysses près de Toulouse.
Lionel Bonaventure / AFP
Une hausse d’un point de pourcentage de l’inflation aurait un effet positif sur le solde budgétaire après un an mais dégraderait le solde l’année suivante.
Début juin, certains détenteurs d’obligations russes ont déclaré ne pas avoir perçu les intérêts de retard dus par le gouvernement russe.
Alexander Nemenov/AFP
Le montant de la dette russe détenue à l’étranger reste actuellement relativement faible, ce qui minimiserait les conséquences de son non-remboursement sur le reste de l’économie. Décryptage.
Les marchés s’inquiètent actuellement de la « santé financière » de certains États fortement endettés et leur imposent des hausses de taux supérieures à celles d’autres pays.
Aris Messinis/AFP
Valérie Mignon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le resserrement de la politique monétaire de la BCE accroît les déséquilibres économiques entre les pays de l’Union européenne, faisant resurgir le spectre de la crise des dettes souveraines de 2011.
La culture dans laquelle baigne une entreprise influence ses décisions en matière d’endettement.
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Choisir de s’endetter sur le court ou le long terme est un choix reposant sur de nombreux éléments de la culture nationale, tels que l’individualisme ou le rapport au pouvoir.
Depuis 2017, les baisses d’impôt se seront élevées à près de 50 milliards euros.
Thoms Coex/AFP
L’allègement de la fiscalité durant le premier mandat, le « quoi qu’il en coûte » face au Covid ou encore la remontée des taux fragilise aujourd’hui la situation financière de l’État français.
La Cour des comptes, les comptables publics ou les préfets ont pour tâche de vérifier la conformité d'une dépense publique, mais pas son efficacité.
Stéphane de Sakutin/AFP
Selon les estimations du Cepremap, les politiques macroéconomiques mises en place à partir de 2020 ont non seulement limité la contraction du PIB mais également l’augmentation de la dette publique.
Le 17 décembre 2020, l’Union européenne adoptait son budget de long terme qui prévoit un endettement commun pour financer le plan de relance.
Rui Esteves, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Un ouvrage récemment publié propose une analyse historique des emprunts souverains qui remet en perspective leur impact positif sur le développement économique.
Le rapport de force entre gouvernements et banques centrales va-t-il basculer ?
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L’épuisement de la capacité fiscale peut conduire à un scénario de « dominance budgétaire » dans lequel la politique monétaire ajuste ses objectifs d’inflation pour préserver la solvabilité des États.
Depuis la crise de 2008, la communauté internationale se mobilise, notamment au travers des sommets du G20, pour tenter de contenir les déséquilibres.
Ludovic Marin / AFP
Les dépenses publiques pour faire face à la crise pourraient infléchir la trajectoire de correction des écarts entre les pays excédentaires et les pays déficitaires.
Le niveau de la dette publique en France a augmenté de près de 20 points au cours de l’année 2020 pour s’établir à environ 120 % du PIB.
L’abondance de l’épargne au niveau mondial engendre une baisse des taux qui fait de la dette un outil privilégié pour aujourd’hui combler les déficits de demande.
En France, le Conseil national du crédit a imposé des contrôles sur les prêts de 1948 à 1979 pour freiner la hausse des prix.
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Dans les années 1940, les États-Unis ou le Royaume-Uni ont durci les conditions d’accès aux prêts pour freiner la demande, le temps que l’industrie organise son retour à une activité normale.
Le scénario macroéconomique dépendra d’un arbitrage entre maintien des doctrines passées et déploiement d’actions visant à corriger l’insuffisance chronique de la demande.
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Directeur du Centre de Recherches Economiques Appliquées (CREA) et du Laboratoire de Finances pour le Développement (LAFIDEV) , professeur agrégé en économie spécialisé en Monnaie et Finance, Université Cheikh Anta Diop de Dakar