Le 4 octobre 1993, moins de deux ans après la disparition de l’URSS, Boris Eltsine fait bombarder le Parlement. Suivront la première guerre de Tchétchénie (1994-1996), la réélection truquée d’Eltsine en 1996 et, à la toute fin de la décennie, l’accession au Kremlin d’un certain Vladimir Poutine.
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En quelques années, la Russie indépendante surgie des décombres de l’URSS est passée d’une démocratie en construction à un régime autoritaire et nationaliste.
Interpellation policière à Tonnay-Charente au domicile d'un membre de l'organisation d'extrême droite ‘AFO’, mai 2018.
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La hantise et l’obsession pour l’effondrement civilisationnel et écologique ont vu l’émergence d’une multitude de groupes survivalistes d’extrême droite.
Séance de réalité virtuelle en Floride en juin 2021.
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Cet épisode est dédié au « solutionnisme technologique », des termes au cœur d’un débat sociétal majeur : face à la crise climatique, qu’attendons-nous de l’innovation technologique ?
« Effondrement », le mot effraye et provoque. Il est devenu central dans la pensée écologique. Cet épisode nous raconte son histoire, ses fondements scientifiques mais aussi les pratiques qui en découlent.
Le discours effondriste connaît un succès grandissant en France depuis les années 2010.
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Le cauchemar d’une planète artificielle n’est plus un scénario de science-fiction.
Le 19 août 1991, le président de la Russie Boris Eltsine grimpe sur un char pour s'adresser à ses partisans, qu'il exhorte à s'opposer à la tentative de putsch que viennent de lancer un groupe de durs du régime soviétique. Le putsch échouera et l'URSS disparaîtra trois mois plus tard.
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L’analyse de l’évolution qu’a connue l’URSS pendant ses dernières décennies nous invite à nous interroger sur la pérennité de nos sociétés occidentales actuelles.
Les survivalistes aussi connus sous le nom de « preppers » se préparent à des catastrophes majeures voire même à l'effondrement de notre civilisation industrielle.
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Réseaux sociaux et influenceurs, « storytelling », salons dédiés… l’essor du mouvement repose sur certaines pratiques loin d’apparaître comme hors système.
Comme le montre l’exemple de l’URSS, et contrairement à la vulgate collapsologique, les sociétés peuvent parfaitement s’effondrer pour des raisons internes et non externes.
Au Royaume-Uni, où la population est désormais confinée, un homme portant un masque marche dans la rue le 26 mars 2020.
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Fabrice Flipo, Institut Mines-Télécom Business School
La pandémie, en ce qu’elle représente un risque majeur donc exceptionnel, appelle une réponse construite collectivement, et non pas par un petit groupe d’experts ou de décideurs.
Des écoliers, collégiens et lycéens manifestent lors des ‘Fridays for Future’, Essen, Allemagne, le 29 novembre 2019.
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Un rapport rédigé conjointement par plusieurs grandes agences américaines met en évidence le profond impact que le changement climatique aura sur les affaires militaires dans les prochaines décennies.
L'éco-rencontre Terre de convergence qui a eu lieu du 13 au 18 août à Attuech, (30) a permis d'essayer de nouveaux outils pour faciliter le débat entre citoyens.
Sébastien Pichot/Terre de convergence
Le débat numérique sera un facteur d’intervention sur la vie démocratique s’il permet à un plus grand nombre de citoyens de participer directement au débat public.
Notre fonctionnement cérébral pourrait-il être à la fois le problème et la solution de la crise environnementale ?
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Alors que la planète se dégrade, l’angoisse environnementale gagne du terrain, générant un mal-être d’un nouveau genre : l’éco-anxiété. Mais ce n’est peut-être pas une mauvaise nouvelle.
L’effondrement de nos sociétés, c’est pour 2030, selon le Club de Rome.
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La collapsologie, étude de l’effondrement de notre civilisation industrielle, n’est-elle qu’un concept ou l’embryon d’une nouvelle branche de la science ?