La plantation d’arbres et la prévention de la déforestation permettent de stocker le carbone dans la nature, mais l’effet peut n’être que temporaire. Il faut cesser d’utiliser des combustibles fossiles.
Chaque heure, 11 hectares de sols disparaissent en Europe du fait de l’expansion urbaine.
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Antoine Pierart, Ademe (Agence de la transition écologique); Cécile Grand, Ademe (Agence de la transition écologique), and Thomas Eglin, Ademe (Agence de la transition écologique)
Préserver la biodiversité des sols agricoles et forestiers, mais aussi réhabiliter les sols urbains, c’est améliorer la capacité de nos sociétés à faire face à l’avenir.
Été 2020, monoculture d’épicéas morts en Argonne, région naturelle chevauchant les départements de la Marne, des Ardennes et de la Meuse (sept. 2020).
Sylvain Gaudin
Guillaume Decocq, Université de Picardie Jules Verne (UPJV) and Serge Muller, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Si la surface de forêt a augmenté sur le territoire métropolitain ces dernières décennies, les peuplements forestiers dépérissent. Une approche écosystémique s’impose.
Dans le nord-est du Costa Rica, une forêt âgée de 32 ans ayant poussé sur d’anciens pâturages.
Robin Chazdon
Une étude publiée en décembre 2021 met en lumière une alternative efficace et peu coûteuse au reboisement massif : laisser les forêts tropicales repousser naturellement.
Un bateau transporte des grumes sur un radeau le long de la rivière Murutipucu dans la municipalité d’Igarape-Miri, dans la région de Baixo Tocantins, au nord-est de Para, au Brésil, le 18 septembre 2020.
Tarso Sarraf / AFP
Le fait de forer au lieu de labourer le sol pour planter des graines pourrait aider le sol à stocker davantage de carbone.
La crédibilité des scénarios climatiques mondiaux est sujette à caution, en particulier pour ceux qui font l’hypothèse d’un découplage absolu entre activité économique et consommation d’énergie.
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En ne prenant pas assez en compte les mécanismes de l’effet rebond, les modèles climatiques et énergétiques surévaluent les économies d’énergie vraiment réalisables.
Le maïs est la céréale la plus cultivée dans le monde avant le riz et le blé.
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Dans les régions tropicales, la culture du maïs exige le recours massif aux intrants chimiques. Une autre solution existe, fondée sur la rotation des cultures, pour favoriser la fertilité des sols.
Le 22 juin 2020, dans un supermarché londonien.
Tolga Akmen/AFP
Les choix politiques des gouvernements, tant au niveau de la coopération internationale que de l’importance accordée aux impératifs de transition écologique, structureront l’état du monde de demain.
Le bois est une alternative intéressante pour le secteur de la construction, l’un des plus émetteurs de CO2 en France.
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Utiliser le bois dans le secteur du bâtiment permettrait à la fois de le substituer à des matériaux très émetteurs et de stocker du carbone sur une durée plus longue.
L’activité industrielle, fortement émettrice de CO₂.
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Contrairement à ce qu’avance une étude qui a fait grand bruit cet été, planter un milliard d’hectares d'arbres ne suffira pas à contrer la hausse des températures.
En marge des réponses technologiques et politiques, le changement des comportements est devenu un nouveau champ de solutions pour faire face aux dérèglements climatiques.
Sélectionner les pratiques agricoles qui permettront d’accroître le stock de carbone des sols.
Jansen Lube/Flickr
Jean-Luc Chotte, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Deux ans après son lancement, l’initiative internationale qui propose d’accroître le réservoir du carbone organique des sols a franchi des étapes décisives.
En août 2017, sur le site de l’exploitation pétrolière d’Andrezel (Île-de-France).
Christophe Archambault/AFP
Le cœur du problème de la transition énergétique, ce sont les émissions de CO₂, pas l’utilisation des énergies fossiles. C’est pour cela qu’il faut s’intéresser au captage et au stockage du carbone.