Selon les transhumanistes, la quête de l’immortalité passe par le développement de technologies qui prolongent la durée de vie humaine.
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La quête de l’immortalité est au cœur des préoccupations des transhumanistes.
Le transhumanisme est constitué de courants variés. Le désir de retarder indéfiniment la mort est l'un des points sur lesquels ils se rejoignent.
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Qu’est-ce que le transhumanisme ? Quels sont leurs organes institutionnels et leurs aspirations ? Quels impacts pour nos sociétés ?
Un exemple de réseau de capteurs flexible et implantable, développés à l'université de Californie à San Diego.
UC San Diego Jacobs School of Engineering, Flickr
Guillaume Lecointre, chercheur en systématique et commissaire scientifique de l’exposition consacrée à Enki Bilal au Musée de l’Homme, nous parle des liens entre sa discipline et l’univers de Bilal.
Dans le film Transcendance, de Wally Pfister, sorti en 2014, le héros mourant transfère son esprit dans un ordinateur quantique.
Wally Pfister, 2014
La prise de conscience de notre mortalité est sans doute à la racine du sens même de nos vies. Nous étions en train de l’oublier.
Testé durant la guerre civile syrienne, le drone terrestre Uran-9 sera le cœur des unités de combat robotiques russes nouvellement créées. Bardé d’armements et de capteurs, il est destiné à prendre la place des hommes sur le champ de bataille.
Ministère de la Défense de la Fédération de Russie
Malgré les questions éthiques, la course à l’automatisation du combat fait rage parmi les armées du monde. Mais ces nouvelles armes pourraient bien déstabiliser les systèmes de valeurs militaires.
L'artiste Neil Harbisson (ici en 2012) se définit comme cyborg : l'antenne sur son crâne lui permet de capter les couleurs sous forme de sons.
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À travers une série d’articles, nos auteurs reviennent sur les fantasmes qui entourent l’amélioration de nos capacités cognitives. On ne peut (pas) encore faire n’importe quoi avec notre cerveau.
Les nouvelles technologies ne doivent pas nous faire oublier la question du sens que l’on veut leur donner.
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Le transhumanisme signifie-t-il la fin de la reproduction sexuée ? Quelles conséquences pour les genres ? L’essor des machines ouvre de nombreuses questions sur le devenir des sexualités.
Nous sommes tous jusqu’ici nés d’une femme, et issus d’une relation, si ce n’est hétérosexuelle, à tout le moins hétérosexuée féconde.
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La présupposition contemporaine du contrôle de la nature par les technologies a tendance à nous faire oublier que nous sommes, femmes et hommes, faits de féminin et de masculin.
Les transhumanistes comptent sur la technologie pour sortir l’être humain de sa condition.
Il n’est pas toujours évident de cerner le transhumanisme. Faut-il distinguer ce mouvement du post-humanisme, autre courant de pensée avec lequel il semble pourtant avoir beaucoup en commun ?
Le tableau d'Ilia Glazounov « Russie éternelle » (Musée Glazounov, Moscou) exprime un certain nombre d'idées chères aux propagateurs contemporains du cosmisme, notamment l’alliance de la modernité soviétique et des valeurs traditionnelles de l’empire russe.
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Le cosmisme, une théorie qui mêle foi en la science et traditionalisme religieux, sert de source d’inspiration aux idéologues russes conservateurs en quête d’une idée nationale.
Les implants cérébraux sont porteurs d'espoirs s'agissant de remédier à certaines pathologies. Mais il est crucial d'interroger leurs implications sur nos représentations de la nature humaine.
L'armure d'Iron Man, nouvelle étape pour les militaires français?
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Les pratiques visant à augmenter les capacités de l’homme sont sorties du cadre fictif et font aujourd’hui partie d’une réalité que l’éthique et le droit peinent parfois à appréhender.
Considérer que les pilotes humains sont exclusivement sources de défaillances a conduit à des catastrophes comme celles du Boeing 737 Max.
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Présupposer, comme les transhumanistes, que les humains sont inférieurs aux machines qu’ils créent pourrait aboutir à une perte de sens de ce qu’est l’humain.
Le penseur de Rodin, une image en contradiction avec les promesses du transhumanisme ?
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Si l’intelligence artificielle devient un jour supérieure à la nôtre, l’humanité risque de devenir esclave des machines. Est-ce vraiment ce que nous voulons ?
Qu’est-ce que l’humain si l’on présuppose qu’il est inférieur à la technologie qu’il créer ?
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La tentation d’améliorer les capacités humaines avec la technologie porte le risque de notre asservissement à la machine. Démonstration en trois podcasts.
Il est peut-être plus facile de construire des machines qui nous ignorent que des machines qui nous ressemblent.
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Dans ce scénario, toutes les étapes de la production à la distribution seraient assurées par des systèmes autogérés. Une voie plus plausible que le transhumanisme.
Bras bionique.
Defense Advanced Research Projects Agency
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School