Cela fait plus de dix ans qu’on assiste, à travers toute la planète, à une forte hausse des crispations souverainistes, des irruptions d’anxiété identitaire et de xénophobie.
Si l’UE est menacée aujourd’hui, ce n’est pas seulement par sa difficulté à faire face aux pressions économiques et politiques objectives, mais bien parce qu’elle incarne un autre monde.
L’agenda proposé est clair et déterminé, le Président propose un changement fort pour le pays, il annonce la fin de l’Obamacare, le début de la dérégulation, une grande réforme des impôts.
C’était l’une des promesses du candidat Trump : relancer la production dans les mines de charbon pour enrayer la désindustrialisation et créer des emplois. Un programme aussi ambitieux qu’irréaliste.
Celui qui avait promis de « nettoyer le marécage de Washington », d’être celui qui pourrait tout changer et s’opposer, seul contre tous, à la machine du pouvoir, fait désormais face à l’establishment.
Au début des années 1990, l’optimisme n’était pas de mise, et plusieurs des prophéties faites à l’époque semblent, sinon se réaliser, tout du moins devenir plus probables aujourd’hui.
Loin de réduire la pensée, la communication sur les médias sociaux, sur Twitter en particulier, est d’une grande force et efficacité. La preuve par le FN.
Si l’Europe souffre de son incapacité à entrer dans la mondialisation, les États-Unis payent, à travers leur présente ivresse politique, la facture d’un espoir insensé dont Clinton fut le Candide.
Des idées pour répondre aux trois défis – protectionniste, géopolitique et populiste – lancés par la politique annoncée par le nouveau président américain.
La protection des données personnelles, c’est pour les Américains, mais pas pour les autres. Au mépris des engagements internationaux des USA, le président Trump a fait passer un texte dangereux.
Les propos mensongers se banalisent, s’oublient et ne sont plus sanctionnés. À l’inverse, ils peuvent être perçus comme un outil de questionnement et de confrontation vis-à-vis des élites dirigeantes.
Le populisme se veut révolte et refus de se soumettre aux « élites ». Encore faut-il définir le peuple et les élites, et ne pas s'enfermer dans une dichotomie simpliste.
Comment expliquer l'avènement de Donald Trump? Retour historique sur les différentes crises de confiance qui ont rendue possible l'élection du nouveau président américain.
La concurrence des conceptions de la démocratie et des systèmes décisionnels est à l’origine du Brexit et risque de disloquer encore plus à l’avenir l’Union européenne.
Affluence record pour une période pourtant méconnue de la peinture américaine. Le choix de l’époque est audacieux mais sa peinture plutôt conservatrice : serait-ce la nouvelle combinaison gagnante ?
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le risque est grand, pour le nouveau président américain, d’être mis en difficulté, et même contredit par le Congrès qui, contrairement à lui, connaît le jeu politique sur le bout des doigts.
Accusant la presse de le caricaturer et de le dénigrer, le nouveau président a décidé de ne plus donner de conférence de presse régulière, préférant utiliser un média social, Twitter.