Certaines organisations régionales comme l’Union européenne et l’Union africaine pourraient élargir leur mandat et accroître leurs ressources du fait de l’actuelle crise sanitaire.
Face à l'épidémie, les États membres de l'UE ont privilégié l'action à l'échelon national. L'Union a toutefois un rôle majeur à jouer dans la situation actuelle, dont elle pourrait sortir renforcée.
Considérant les risques accrus de pandémie et le mandat exigeant de l’OMS, le financement ne doit pas être coupé, mais vraisemblablement accru. Cela dit, l'OMS doit rendre des comptes.
En plus d’être utilisés dans divers secteurs tels que la santé, l’éducation et le commerce, les robots sont également utilisés dans la gestion des crises.
Avec la crise sanitaire mondiale qui nous touche actuellement, comment la Belgique, pourtant bien rodée à la gestion de crise, a-t-elle mal appréhendé l’urgence de la situation ?
La crise sanitaire actuelle révèle les nombreux défauts de notre système de santé. La collaboration entre les associations de patients et les autorités, vitale pour les malades, est urgente.
Face à la pandémie, le pouvoir de Recep Tayyip Erdogan a donné la priorité à la préservation de l'activité économique, et profité du contexte pour renforcer le contrôle qu'il exerce sur la société.
Un retour sur les évènements des derniers mois révèle que plusieurs alertes issues de la recherche n’ont pas été intégrées à temps dans l’action gouvernementale.
Les qualités de gestion dites féminines seraient plus garantes du succès d’une organisation ou de la bonne marche d’un État, avec ou sans situation de crise.
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
L’impact de la crise du coronavirus sur les valeurs de solidarité des Européens pourrait rester assez faible car les crises ne sont pas les principales causes du changement de valeurs.
Benjamin Morel, École Normale Supérieure Paris-Saclay – Université Paris-Saclay; Alexis Fourmont, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, and Benoît Vaillot, Université de Strasbourg
La décentralisation est parfois présentée, dans les débats actuels, comme la panacée en matière d’organisation de la lutte contre la pandémie de Covid-19. Cette idée doit toutefois être nuancée.
Malgré une succession de situations sanitaires critiques depuis 15 ans, l’État s’est avéré incapable de construire un outil logistique puissant, à la différence du secteur humanitaire.
L’économie des pays d’Afrique subsaharienne, très dépendante des exportations de matières premières, va se ressentir durement du ralentissement des échanges dû à l’épidémie.
La nouvelle configuration du monde dépendra des choix politiques dans les domaines des relations internationales et de la reconstruction des systèmes productifs.
La « grippe asiatique » de 1957-1958 et la « grippe de Hongkong » de 1968-1969 ont été largement effacées de nos mémoires. Pourtant, leur étude est très utile au vu de l’actuelle pandémie de Covid-19.
Michel Miné, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
En cas de carence de prévention de la part de l’employeur dans le contexte de crise sanitaire actuel, le travailleur salarié peut exercer son droit de retrait.
Les États-Unis sont déjà le pays du monde où le nombre de victimes du Covid-19 est le plus élevé. À la crise sanitaire s’ajoute une crise économique aux conséquences encore difficiles à imaginer…
Professeur du Cnam, titulaire de la chaire Droit du travail et droits de la personne, Lise/Cnam/Cnrs, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)