Pendant des décennies, les espaces de travail à domicile ont été le refuge des hommes. Aujourd’hui, alors que de nombreuses familles travaillent sous un même toit, les femmes en paient le prix.
Le travail à distance est là pour de bon, et il aura probablement un impact durable sur la façon dont travaillent les gens, notamment en rendant public leur espace privé.
Face à l’essor d’un mode de travail 100 % digital et délocalisé, les employeurs doivent se montrer créatifs pour compenser la disparition de ces services très appréciés des salariés.
Pendant la pandémie, le télétravail contraint a généré chez certains, en particulier les plus jeunes, un « techno-eustress » en parallèle de l’angoisse liée à la situation.
Déjà contestée, la mesure de l’efficacité se complique en raison du passage au télétravail qui a provoqué une transformation des facteurs de production travail et capital.
Les expatriés et ceux qui se déplacent régulièrement à l’étranger estiment que leurs différents rôles ont évolué positivement depuis le début de la pandémie.
Selon une enquête, les conditions de vie n’ont pas été affectées de la même façon d’une catégorie sociale à l’autre, même si les femmes ont été pour toutes les principales victimes des inégalités.
Le travail à distance mais aussi l’essor des méthodes collaboratives renforcent les inégalités, comme l’illustre le cas de Sylvain, informaticien et déficient visuel.
La technologie brise le cadre d’activité habituel. Dès lors, la mise en place de bonnes pratiques garantissant la coopération à distance devient incontournable.
Certaines entreprises veulent continuer le travail à distance après la pandémie Covid-19. Mais ne font-elles que répercuter leurs coûts sur les employés tout en envahissant leur espace personnel ?
Selon une enquête récente de l'UGICT-CGT, les femmes, en première ligne pendant le confinement, ont été particulièrement exposées aux risques sanitaires et psychosociaux.
Le contexte pandémique est mondial et le télétravail, qui apparaissait impossible pour certaines organisations a été instauré à l’intérieur de trois jours.
En développant de nouveaux lieux hybrides en rupture avec l’agence traditionnelle les banques s’installent progressivement dans la vie quotidienne des citoyens.
Les quelque 5 000 sondés d’une étude menée pendant le confinement ont exprimé en majorité un besoin de proximité similaire à leurs attentes au temps normal.
D’après les résultats d’une enquête menée par l’ESSEC, les Français se déclarent en grande majorité opposés au télétravail à temps plein et souhaiteraient retrouver un espace de travail attitré.
Selon une étude dont nous révélons les résultats, plus de quatre Français sur dix estiment leur activité essentielle en temps d’épidémie. Trois registres de justification émergent.
Associate professor en économie - Grenoble Ecole de Management, F-38000 Grenoble, France - coordinatrice recherche Chaire Unesco pour une culture de paix économique - co-titulaire Chaire Territoires en Transition, Grenoble École de Management (GEM)
Professeure à l'Université TELUQ, Université du Québec, directrice de l'ARUC sur la gestion des âges et des temps sociaux et de la Chaire de recherche du Canada sur l'économie du savoir, Université TÉLUQ