Rougeurs, douleurs, maux de tête… Passer trop de temps devant des écrans peut fatiguer les yeux. Mais s’agit-il vraiment de fatigue ? Et comment éviter ces symptômes ?
La désintégration du temps, de l’espace et des relations engendrée par le télétravail peut être contrebalancée en plaçant les valeurs humanistes au cœur des organisations.
La pandémie a entraîné une baisse brutale de la fréquentation et de la rentabilité des locaux de travail partagés, mais l’activité des gestionnaires est en train de rebondir.
Enfermé dans une petite case sur un écran, le télétravailleur est privé de l’aspect informel des échanges. Un bouleversement qui demande une adaptation du management.
Dans un contexte où la présence physique reste toujours fortement valorisée, les salariés étendent leur amplitude horaire pour gagner la confiance de leurs supérieurs hiérarchiques.
Selon une étude, la plupart des cadres contraints de privilégier le télétravail depuis plus d'un an restent attachés au bureau mais souhaitent des aménagements dans leur espace de travail.
Si le dialogue social favorise globalement la prévention, le dernier projet de texte des partenaires sociaux cantonne cependant la notion de contrôle au temps de travail à distance.
La pandémie a mis un frein à 30 ans d’amélioration de la participation des femmes au marché du travail. Ce constat est inquiétant, car il nuit à la relève féminine dans les postes de direction.
Le télétravail a été consacré par un confinement généralisé, obligeant travailleurs et entreprises à s’organiser à distance. Cette organisation deviendra t-elle la norme ?
Les recherches et les enquêtes montrent que de nombreux employés souhaitent continuer à travailler à domicile, au moins partiellement, après la pandémie. Mais qu’en pensent les gestionnaires ?
Le temps passé sur nos écrans a augmenté durant la pandémie, causant de nombreux oculaires. Ils étaient souvent présents avant, mais non diagnostiqués.
Plus de télétravailleurs, cela signifie moins de déplacements entre la maison et le travail, donc moins d’émissions de GES. Mais la réalité est beaucoup plus complexe qu’elle n’y parait.
Le manque de moyens mais aussi la culture du présentéisme dans l’administration limite le déploiement du travail à distance « partout où c’est possible ». Témoignages.
Résultats des travaux d’une équipe de chercheurs qui a monté un baromètre permettant de suivre l’expérience du confinement et du déconfinement entre avril et juin 2020.
Le télétravail produit des performances remarquables grâce à de meilleures conditions de travail, à une gestion du temps mieux adaptée, et au bien-être qui amène reconnaissance et loyauté.
Malgré le premier confinement, les pratiques managériales adaptées n’ont pas encore été assez implantées et les solutions à des problèmes comme les risques émotionnels n’ont toujours pas été trouvées.
L'autonomie dont les salariés font globalement preuve depuis mars 2020 a pu notamment provoquer un malaise chez certains cadres qui se sentent dépossédés de leur rôle.
Instaurer le dialogue sur les éventuelles tensions, prendre du recul sur les nouvelles organisations, et développer l’intelligence digitale constitueront les facteurs clés de succès.
Associate professor en économie - Grenoble Ecole de Management, F-38000 Grenoble, France - coordinatrice recherche Chaire Unesco pour une culture de paix économique - co-titulaire Chaire Territoires en Transition, Grenoble École de Management (GEM)
Professeure à l'Université TELUQ, Université du Québec, directrice de l'ARUC sur la gestion des âges et des temps sociaux et de la Chaire de recherche du Canada sur l'économie du savoir, Université TÉLUQ