La gestion de la pandémie par le gouvernement Macron pourrait donner lieu à de nouvelles formes de gouvernances plus autoritaires fondées sur le rejet de la démocratie représentative ordinaire.
Avec le départ des députés britanniques, il ne reste au Parlement européen que des forces favorables à la préservation de l’UE. Le combat politique n’en sera pas moins acharné.
En adoptant une position de blocage sur l’élargissement de l’UE et en s’impliquant dans la résolution du problème entre la Serbie et le Kosovo, la France se replace au centre du jeu balkanique.
Le dessein du président russe est purement idéologique : favoriser l’échec de toute forme de société démocratique et libérale pour s’imposer comme modèle unique.
La plupart des voisins latino-américains du Venezuela ont toléré depuis dix ans la lente dégradation de la démocratie et de l’économie de marché dans ce pays.
Faut-il, face à la vague populiste-nationaliste, jouer la partition de la cohésion européenne à tout prix, ou bien appeler un chat un chat et aller au clash avec Varsovie ou Budapest ?
Seize mois après la stupéfiante élection de 2017, le macronisme est-il malade de Macron lui-même qui ne serait pas à la hauteur des espérances qu’il a suscitées ?
L’Europe centrale est-elle le territoire de conservateurs eurosceptiques ou de la fête insouciante ? Si vous ne voyez pas d’autre alternative, vous souffrez probablement du syndrome de Dracula.
Une alliance contre-nature, mais conforme au message des électeurs, se met en place à la tête de l’Italie, rassemblant le Mouvement 5 étoiles et la Ligue.
Viktor Orban, loin de chercher à casser la construction européenne, agit de façon à la faire sortir du courant des Lumières dans lequel elle s’inscrit depuis 1950.
Bien qu’ils s’en défendent et qu’ils soient en très forte concurrence, le M5S et la Ligue du Nord pourraient converger vers un accord de gouvernement. Pourquoi ?
Le candidat de l’extrême droit a été battu sur le fil par son rival écologiste. Pourtant, il n’y a pas de quoi pavoiser : ce scrutin marque la fin d’un cycle à Vienne, et au-delà en Europe.
Research fellow at the Illiberalism Studies Program, the George Washington University ; PhD student in political philosophy, Université de Rouen Normandie
Professeur honoraire d'histoire et politique internationales, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)