Thomas Szende, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Ce sont les situations concrètes et les perspectives d’échanges qui dynamisent l’apprentissage des langues. Mais cela n’annihile en aucun cas les besoins de connaissances grammaticales. Explication.
Arnaud Exbalin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Comment intéresser des lycéens au premier conflit mondial autrement que par la lecture de lettres de poilus ou la visite d’un monument aux morts ? Récit d’une expérience avec une classe du Gers.
Si les sciences sociales ont beaucoup à apporter aux débats d’actualité, les travaux des enseignants-chercheurs restent invisibles du grand public. Cinq propositions pour changer la donne.
Sur la Première Guerre mondiale, les profs de lycée disposent d’une iconographie très vaste. Quelques pistes pour varier les approches, sans égarer les élèves dans un trop-plein d’images.
Aux yeux de nombre d’étudiants, l’économie est une matière abstraite. Et si des références à la fiction levaient les blocages ? C’est une approche conseillée par des spécialistes de la pédagogie.
Demander à un élève de « faire des lignes », « ce n’est pas rétrograde », a assuré fin octobre Jean‑Michel Blanquer. Reste qu’il s’agit d’une punition proscrite dans le Code de l’Éducation.
Faire toujours mieux avec moins de moyens : avec ses objectifs chiffrés, le nouveau management public est l’une des toiles de fond du malaise enseignant. Analyse à l’heure de la réforme de l’État.
Si les jeunes garçons lisent moins que les filles, c’est dû à un certain nombre de clichés et d’habitudes quotidiennes. Quelques pistes pour inverser la tendance.
Les écoles de commerce font partie de ces rares filières où règle la parité. Mais derrière l’équilibre des statistiques persiste une segmentation des filières.
Développer la cohésion entre les jeunes et leur engagement : c’est le but du futur service national universel. Une mission que les colonies de vacances auraient pu porter avec plus d’efficacité ?
Entre partenariats et refonte des cours, revue de quatre actions qui peuvent être menées par les écoles de commerce pour accompagner la transformation digitale des entreprises.
Hubert Jaspard, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Il faut s’appuyer sur les forces vives des pays concernés par le manque de qualité des soins pour mettre en œuvre des formations à la fois pour les décideurs et les professionnels de terrain.
La médecine générale fait partie des spécialités les moins demandées par les étudiants en fac de santé. Une situation qui peut s’expliquer par la structure du cursus et des clichés persistants.
Si les bacheliers en situation de handicap sont encore trop peu nombreux à s’inscrire à l’université, l’accompagnement qui leur est proposé s’est structuré et professionnalisé ces dernières années.
La violence scolaire épargne-t-elle les établissements les plus cotés ? Un arsenal sévère de sanctions décourage-t-il les débordements adolescents ? Non, comme le montre ce détour historique.
Comment aborder, dans les institutions qui ont une mission de recherche, les cas de suspicions de manque à l’intégrité scientifique ? Il faut mener une enquête et garantir la présomption d’innocence.
Le ministère vient de préciser les contours de sa réforme pour la formation des enseignants. Mais celle-ci s’attaquera-t-elle vraiment au problème majeur des inégalités territoriales ?
Nécessaire pour aider les élèves à se situer par rapport aux objectifs à atteindre, l’évaluation peut vite virer au jugement. En faire un « outil au service de tous » est un défi.
En se focalisant sur le fonctionnement du cerveau, ne fait-on pas de l’éducation un simple problème technique ? Or les élèves sont aussi des individus marqués par un contexte historique et social.
Sylvain Connac, Université Paul Valéry – Montpellier III
« Seul, on va vite, ensemble, on va loin », dit un proverbe africain. Voilà qui peut tout à fait s’appliquer aux apprentissages scolaires. À condition de prendre quelques précautions d’organisation.
La recherche est la grande oubliée de cette situation « piège » qu’est la mal-information. Or, aux peurs et émotions que celle-ci agite, il faut opposer des réponses à froid, fondées sur la science.
Au-delà de l’ouverture personnelle qu’ils apportent, les séjours Erasmus s’intègrent de plus en plus souvent dans de véritables stratégies d’études et d’insertion professionnelle. Avec quel succès ?
Venir interroger des scientifiques sur leurs recherches autour d’un verre, tel est le principe de Pint of Science. Et il séduit un public plus large que le cercle des initiés.